Aller au-delà des 1,55 milliards de dollars (environ 940 milliards de FCfa) de volume d’échanges enregistrés entre les deux pays en 2023. C’est certainement l’objectif visé par le mémorandum d’entente signé le 11 juillet 2024 entre la Côte d’Ivoire et les États-Unis. Un engagement qui vise à booster leurs échanges commerciaux.
L’accord a été paraphé par Arun Venkataraman, secrétaire adjoint du Département du commerce américain en charge du commerce international et le ministre ivoirien en charge du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba. C’était à son Cabinet sis au 18e étage de l’immeuble Postel 2001 à Abidjan-Plateau. La cérémonie de signature a enregistré la présente de l’ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Sem. Jessica Davis Ba.
Le ministre Souleymane Diarrassouba s’est réjoui de ce que cet accord ouvre la voie à la promotion du potentiel et des opportunités d’affaires en Côte d’Ivoire pour les investisseurs américains. Mais aussi la possibilité pour le secteur privé ivoirien de rechercher des opportunités de promotion et de partenariat aux États-Unis.
« Ce protocole d’accord met également l’accent sur des domaines transversaux permettant l’amélioration de l’environnement des affaires. Il s’agit de sensibiliser les différents acteurs concernés en Côte d’Ivoire et aux États-Unis à promouvoir le commerce, les investissements à travers des réformes réglementaires si nécessaires. Et ce, en lien avec les secteurs privés de deux pays qui occupent une place de choix dans ce protocole », a expliqué le ministre du Commerce et de l’Industrie.
Pour sa part, Arun Venkataraman s’est félicité de l’entente qu’il a qualifiée d’opportunité pour les États-Unis de renforcer son positionnement en l’Afrique de l’Ouest, faisant de la Côte d’Ivoire un hub à partir duquel un pan du commerce américain pourra être orienté vers les pays de la sous-région.
Le Secrétaire adjoint du Département du commerce américain en charge du commerce international a aussi dit vouloir mettre à profit la jeunesse ivoirienne pour créer les moyens qui permettront de booster les échanges entre les deux pays.
En outre, il a souligné le caractère spécial que son pays souhaite donner à cette nouvelle ère qui s’ouvre avec la Côte d’Ivoire. Il le dit en ces termes : « Ce protocole d’accord va nous permettre d’engager des projets structurants entre nous. La population est très jeune et cela représente une opportunité qui va nous permettre d’appréhender les différents secteurs de l’économie ».
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