L’Organisation des Nations Unies (ONU) a profité de la célébration de la Journée mondiale de la population, célébrée ce jeudi 11 juillet 2024 et qui a pour but de sensibiliser le public aux questions démographiques, notamment à leur relation avec l’environnement et le développement pour livrer ses projections selon lesquelles la terre comptera 9,7 milliards d’habitants d’ici à 2050.
Cette journée instaurée par l’Assemblée générale des Nations unies rappelle qu’un avenir prospère et juste est possible, conformément à l’Agenda 2030 pour le développement durable. La clé consiste à exploiter les capacités de chaque être humain sur la planète.
La Journée mondiale de la population 2024 est l’occasion de prendre conscience de ceux qui ne sont toujours pas recensés et de se demander pourquoi et ce que cela implique pour les individus, les sociétés et les efforts que nous déployons au niveau mondial pour ne laisser personne de côté.
C’est aussi l’occasion pour nous tous de nous engager à faire davantage pour que nos systèmes de données reflètent l’ensemble de la diversité humaine, afin que chacun soit vu, puisse exercer ses droits humains et puisse atteindre son plein potentiel, a relayé le site d’information tchadinfos.com.
La même source qui cite l’ONU a fait valoir qu’il a fallu des centaines de milliers d’années pour que la population mondiale atteigne 1 milliard d’habitants, mais seulement 200 ans pour être multipliée par sept. En 2011, la population mondiale a franchi la barre des 7 milliards d’individus et elle devrait atteindre 9,7 milliards d’ici à 2050.
Cette croissance spectaculaire est en grande partie imputable à l’augmentation du nombre d’individus en âge de procréer et s’est accompagnée d’une évolution marquante des taux de fécondité, d’une urbanisation grandissante et d’une accélération des migrations.
Ces tendances auront d’importantes répercussions sur les générations à venir.
D’énormes changements se sont produits récemment en ce qui concerne les taux de fécondité et l’espérance de vie. Au début des années 1970, chaque femme avait en moyenne 4,5 enfants. En 2014, le taux de fécondité au niveau mondial a chuté à environ 2,5 enfants par femme, a relayé tchadinfos.com dans ses colonnes.
Parallèlement, lit-on dans le site internet, l’espérance de vie globale moyenne a augmenté, passant de 64,8 ans au début des années 1990 à 70 ans aujourd’hui. De plus, le monde est confronté à des taux d’urbanisation élevés et à une accélération des flux migratoires.
L’année 2007 a été la première année marquée par une prévalence de la population urbaine par rapport à la population rurale et d’ici à 2050, environ 66 % de la population mondiale vivra dans des villes.
Un rapport du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) sur l’état de la population mondiale 2024 retrace les progrès effectués pour des millions de femmes en matière d’autonomie corporelle et de droits mais montre aussi les inégalités profondes et multiples qui affectent les plus pauvres et les plus marginalisées.
L’UNFPA y explique où et comment les inégalités s’exercent dans nos sociétés, favorisant certaines communautés au détriment d’autres et ce que nous pouvons faire pour les endiguer afin de construire un avenir de paix et de prospérité pour toutes et tous.
VivAfrik