Agression de la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot : trois mineurs ont été interpellés

Trois nouvelles personnes ont été interpellées, jeudi 11 juillet, dans l’enquête concernant l’agression de la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot et son équipe de campagne des législatives. Les trois mis en cause sont mineurs.

Trois mineurs ont été inculpés, jeudi 11 juillet 2024, dans le cadre de l’enquête sur l’agression de Prisca Thevenot et de son équipe de campagne, a indiqué le parquet de Nanterre à l’AFP vendredi. Ils sont ont été interpellés mercredi avant d’être « mis en examen des chefs de violences aggravées par la réunion et l’usage d’une arme, le troisième étant en outre mis en examen du chef de violence sans incapacité en réunion ».

Deux mineurs sans casier judiciaire placés sous contrôle judiciaire
Nés en 2007, deux d’entre eux n’ont pas de casier judiciaire. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire au sein d’une unité éducative d’hébergement collectif. Le troisième, né en 2006, avait été « jugé pour usage illicite de produits stupéfiants ». Il a été placé sous mandat de dépôt, précise le parquet.

La porte-parole du gouvernement, candidate aux législatives dans les Hauts-de-Seine où elle a été élue, et sa suppléante, Virginie Lanlo, ont été agressées le 3 juillet. Une agression survenue alors qu’elles participaient à une opération de collage d’affiches entre les deux tours.

« Mes clients nient toute implication dans les violences »
Selon une source proche du dossier, les deux femmes ont été prises à partie par une vingtaine de personnes. La ministre n’a pas été touchée, mais sa collaboratrice et un militant ont été blessés. Deux jours plus tard, deux personnes, l’une majeure et l’autre mineure, avaient déjà été inculpées dans cette affaire.

« Mes clients nient toute implication dans les violences, assure à l’AFP Me Mikaël Benillouche, avocat des deux des mineurs mis en examen jeudi. Ils étaient au mauvais endroit au mauvais moment. »

Dans les derniers jours de la campagne électorale, une cinquantaine de candidats, suppléants et militants ont été « agressés physiquement », avait annoncé, le 5 juillet, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

ouest-france

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