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Le Royaume-Uni accueillera la 26ème Conférence des Parties des Nations unies sur le changement climatique (COP26) à Glasgow du 1er au 12 novembre 2021. Cet événement planétaire sera organisé le Royaume-Uni, en partenariat avec l’Italie. Beaucoup de littérature existe à propos des changements climatiques et de leur impact.

Rappelons que la décennie passée a été la plus chaude jamais enregistrée. Les récents événements météorologiques extrêmes, comme les inondations au cœur de l’Europe, les vagues de sécheresse en Amérique et en Afrique, ont détruit des vies, les moyens de subsistance et l’environnement duquel tout dépend.

Le monde sait ce qu’il faut faire pour relever ces défis. En 2015, les pays signaient l’Accord de Paris pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et pour maintenir la température mondiale en dessous de 2 degrés. L’idéal serait d’ailleurs de la maintenir sous le 1,5 degré supplémentaire. Chaque fraction d’un degré fait une différence, a noté Boris Kharl Ebaka à adiac-congo.com. La science démontre qu’une augmentation de la température de deux plutôt qu’1,5 degré signifie des centaines de millions de personnes supplémentaires affectées, avec deux fois plus de plantes et trois fois plus d’espèces d’insectes qui perdent de vastes étendues de leur habitat. Pour cela, les pays dits riches doivent réduire de moitié leurs émissions d’ici à 2030. Il s’agit d’une décennie cruciale. Il faut agir de toute urgence. C’est pourquoi la COP26 est si essentielle.

D’ici à la rencontre de Glasgow en novembre prochain, quatre objectifs essentiels devront être préparés à Milan en Italie à la fin du mois de septembre 2021.

Le premier est, selon Boris Kharl Ebaka, de conscientiser tout le monde autour de l’objectif de zéro émission d’ici au milieu de ce siècle, et de la limitation de l’augmentation de la température mondiale à moins de deux degrés. Chaque pays est appelé à se rendre à Glasgow avec des objectifs concernant la réduction des émissions pour 2030 et des plans scientifiques pour atteindre le zéro émission d’ici le milieu du siècle. Il faut arriver à la prochaine Cop à  trouver un accord pour reléguer l’énergie houillère dans le passé, signer la fin des véhicules polluants, lutter contre les émissions de méthane et mettre fin à la déforestation.

Le deuxième objectif est de protéger les peuples et la nature. Le climat a déjà évolué. Il continuera à changer même si l’on réduit les émissions. Il y a un besoin de toute urgence de meilleures défenses contre les inondations, d’infrastructures résilientes au climat, de systèmes d’alerte précoce plus efficaces et de cultures résistantes aux conditions climatiques extrêmes. Chaque pays devra arriver à Glasgow avec ses priorités d’adaptation, prêts à s’engager et à agir pour éviter, minimiser et remédier aux pertes et aux dommages causés par le changement climatique, a-t-il ajouté.

M. Ebaka relève que le troisième objectif est de mobiliser les fonds. Les pays donateurs ont promis en 2010 qu’ils mobiliseraient 100 milliards de dollars par an pour aider les pays en voie de développement afin de faire face à l’impact du changement climatique d’ici la COP26. Il est crucial d’atteindre cet objectif à Glasgow, mais on en est encore loin. Sans financements adéquats, les pays plus pauvres qui se trouvent en première ligne devant le changement climatique n’auront aucune chance de faire face aux effets d’une crise qu’ils n’ont pratiquement pas créée. Les pays développés ont investi des milliards de dollars pour faire face à la pandémie de Covid-19. Ils devront faire preuve de la même détermination en atteignant l’objectif de 100 milliards de dollars par an pour soutenir le climat international.

Enfin, il a conclu que le quatrième objectif est la coopération au-delà des frontières et au-delà de la société. Cela implique de mobiliser les entreprises et la société civile et de renforcer la collaboration internationale dans des secteurs critiques. L’Italie veille à ce que les jeunes aient une voix à travers la conférence « Youth4Climate » qui se déroulera en septembre à Milan, et à ce que le continent africain soit placé au centre de l’attention pour ce qui concerne les défis environnementaux et climatiques grâce à une manifestation ministérielle de haut niveau à Rome en octobre. Bien sûr, la recherche d’un consensus entre les gouvernements sera cruciale pour le succès des négociations à Glasgow, y compris l’accord pour finaliser « le Règlement de Paris », règles dont nous avons besoin pour assurer une comptabilisation équitable de la mise en œuvre des engagements climatiques.

La COP26 est le dernier espoir pour que la température mondiale n’augmente pas de plus de 1,5 degré, et la meilleure chance de bâtir un avenir meilleur.

Source: strategies

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