Après l’élection de la présidente de l’Assemblée nationale, une nouvelle bataille électorale s’engage. Les députés doivent élire les six vice-présidents, les 12 secrétaires de la chambre basse, des postes-clés au sein du palais Bourbon.
Les députés, de nouveau appelés à voter. Mais cette fois, pour élire les six vice-présidents et les 12 secrétaires de l’Assemblée nationale.
Des élections qui s’annoncent tendues au sein de l’hémicycle car le Nouveau Front populaire appelle à faire un barrage républicain pour empêcher le Rassemblement national d’obtenir des présidences de groupe, notamment celle de la commission des finances revendiquée par Marine Le Pen.
Un jeu d’alliance doit priver le RN des postes de vice-présidents
Une décision contraire au règlement intérieur qui préconise une répartition proportionnelle. Alors, face à cette impasse, un vote sera organisé à 15 heures, ce vendredi. Sans majorité absolue, ce seront les six candidats recevant le plus de voix qui obtiendront les vice-présidences. Et c’est là que les jeux d’alliance se mettent en place.
Deux députés Les Républicains devraient être élus grâce aux voix des macronistes.
En échange, Les Républicains, qui ont voté ce jeudi pour Yaël Braun-Pivet, voteront ce vendredi pour deux députés du bloc présidentiel, l’un du MoDem et l’autre d’Horizons. Enfin, les deux vice-présidences restantes reviendront au Nouveau Front populaire avec une insoumise et une socialiste.
La gauche, Les Républicains et la macronie se partagent donc le gâteau à parts égales, ne laissant aucune miette au Rassemblement national, totalement exclus des postes à responsabilité, malgré ses 143 députés.
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