Ladj Ly, réalisateur, entre autres, du film Les Misérables nommé aux Oscars, avait reconnu sa culpabilité ce qui lui permet d’éviter un procès au pénal.
Pour abus de confiance dans le cadre de la gestion de sa société de production et d’une association, le réalisateur versera 50 000 euros d’amende et son frère Amadou a été condamné à six mois de prison avec sursis et 100 000 euros d’amende assortis du sursis et de cinq ans d’interdiction d’exercer une profession commerciale ou industrielle, lors d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).
La nouvelle est tombée ce 19 juillet.
Comme l’indique Le Parisien, des « investigations ont mis en lumière la gestion financière peu rigoureuse » de l’association La Cité des arts visuels et de la société de production Lyly Films. Le frère de Ladj Ly, Amadou, était le président de ces deux entités.
L’enquête a porté notamment sur l’achat d’une maison à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis. Des travaux ont été financés grâce à l’argent de l’association tout comme diverses dépenses sans justificatif. Mais il semble qu’il n’y a pas eu de volonté d’enrichissement.
Les 300 000 euros dont l’utilisation semble frauduleuse ont été remboursés par les frères Ly entre décembre 2020 et février 2022.
Un communiqué du service de presse du réalisateur Ladj #LY pic.twitter.com/qPBUthEnJ9
— Jean-François Guyot (@JFGuyot) July 22, 2024
Quelques jours plus tard, le réalisateur a réagi via un communiqué de presse.
Dans celui-ci, il a souhaité informer son public que l’enquête concernant l’association Cité des Arts Visuels, qui a la responsabilité de la gestion de l’école Kourtrajmé Montfermeil, est terminée.
Il rappelle qu’il n’avait aucune fonction officielle dans cette association et que dès le début de l’enquête, il a remboursé personnellement l’intégralité des sommes qui semblaient injustifiées. Il a « assumé les conséquences des faits dont il n’était pas l’auteur« . Il n’a été constaté « ni de détournement ni d’enrichissement personnel« , a-t-il été ajouté.
L’association Cité des Arts visuels qui fournit un enseignement gratuit peut se poursuivre grâce au paiement de l’amende qui lui a été attribuée, « sans aucune reconnaissance préalable de culpabilité ni de condamnation« .
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