Située au pied du Caucase, sur le rivage oriental de la Mer Noire, à la limite de l’Europe et de l’Asie, la Géorgie a été représentée au 50e anniversaire des Cultures du monde par le chœur Mikeladze.
Composé essentiellement de jeunes adolescents, le groupe captive par la puissance de ses chants polyphoniques, l’harmonie et l’énergie qu’il dégage.
Ce, en mettant en avant des chants traditionnels géorgiens.
De l’Aréna de la place du festival à la Guinguette, en passant par l’église de Gannat, le groupe a fait mouche en imprimant lors de chaque passage, sa marque et son originalité. Le public, tenu en haleine, a voyagé à travers ces voix magnifiques. Chef d’orchestre dudit groupe, Badri Jimsheleishvili explique que le festival Les Cultures du monde est un festival «très important» dont la particularité est «sa diversité».
Sur ce que le groupe a amené avec lui au festival de Gannat, le chef d’orchestre de dire : «On a amené notre culture très ancienne avec nous, notre musique et nos chants polyphoniques anciens qu’on aime promouvoir dans le monde.»
Le groupe de la Géorgie à un répertoire aussi riche que varié. Plusieurs thématiques sont abordées dans les chants qui, du reste, sont plus agréables les uns que les autres.
«On aborde plusieurs thématiques dans nos chants comme le travail, l’amour et les chants polyphoniques uniques de la Géorgie», a expliqué le chef d’orchestre. Il a en outre laissé entendre être très heureux de supporter et de porter un message de paix comme le promeut le festival. «Je crois que si le monde entier pouvait être comme le festival, il ne pourrait que se porter mieux tout en étant le meilleur endroit où il fait bon vivre», conclut-il.
Tout comme le chœur Mikeladze de la Géorgie, avec une équipe de danseurs et de musiciens martiniquais et guadeloupéens, le Ballet D’lys des îles de la Martinique a fait sensation avec ses danses endiablées et ses envolées à la fois rythmiques et lyriques. Créé officiellement en septembre 2009, le ballet est établi dans la ville de Grigny en France.
Il représente dignement la Martinique et sa splendide culture aux saveurs des îles.
En plus des spectacles de danses traditionnelles martiniquaises que le ballet fait, il propose une gamme variée de sonorités tout en restant authentique, dans tout ce que le groupe présente. Mieux, le ballet est une véritable organisation car le groupe est une association à but non lucratif, qui promeut et valorise la culture martiniquaise tout en perpétuant les traditions par la transmission.
«C’est une richesse de participer au festival de Gannat et de pouvoir rencontrer d’autres personnes et surtout de voir toute cette riche diversité culturelle venue de partout», a déclaré la présidente du ballet, Céline Patele.
Sur la participation du groupe et ce qu’il a présenté au festival, la présidente renseigne : «On a eu plusieurs tableaux présentés sous le concept Escale aux Antilles dans le but de faire voyager les festivaliers à travers nos costumes, notre musique, notre attitude sur scène. La danse de salon, les valses créoles, la mazurka, entre autres, qui sont des danses traditionnelles, ont été mises en lumière devant le public.»
S’y ajoute la danse bélé très physique et un défilé traditionnel qui a beaucoup plu.
Le festival promeut le patrimoine culturel par le dialogue des cultures et le brassage des peuples. Pour notre interlocutrice, «c’est quelque chose qui nous parle. On découvre plein de choses et on se découvre les uns les autres. Je n’ai jamais participé à un festival ou il y a autant de mixité». Le Ballet D’lys ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Dans ses perspectives et voyages dans la propagation de la culture martiniquaise, la présidente n’exclut pas le Sénégal pour faire aussi voyager ses membres.
lequotidien