Le champion olympique du 400 m 4 nages s’est qualifié sans difficulté pour les demi-finales du 200 m papillon et du 200 m brasse qui auront lieu mardi soir.
Ça, c’est fait… Lancé dans son pari inédit dans l’histoire – et qu’il qualifie lui-même de « bizarre » – de doubler 200 m papillon et 200 m brasse aux JO de Paris, Léon Marchand, 22 ans, a terminé sans dommage la première mi-temps d’un mardi bien chargé. Qui contraste avec sa dolce vita de la veille…
Résultats de la natation
« Lundi, j’avais pas mal de coups de fil à passer, se marre le roi de l’Olympe. J’ai profité, je me suis levé le matin, j’ai essayé de nager assez rapidement. J’ai fait 3 000 m et après je suis rentré, j’ai profité tranquille et… je me suis reposé jusqu’à ce matin. » Mise en route un peu poussive sur le papillon, maîtrise totale sur la brasse, le champion olympique du 400 m 4 nages est satisfait de sa matinée.
« Le papillon, ce n’était pas facile-facile, raconte-t-il avant d’aller faire sa récupération.
Ça nageait quand même assez vite, il y a eu pas mal de chronos en 1′55′’, donc il fallait juste que je passe en demies, c’est ce que j’ai fait mais je ne me suis pas servi de mes jambes, ce n’était pas top, j’étais un peu sous l’eau. » À l’arrivée, le 5e temps (1′55′’26) d’une session dominée par le Hongrois Kristof Milak (1′53′’92), recordman du monde de la distance et tenant du titre.
🙏 Pas de problème pour Léon Marchand qui assure sa qualification pour les demi-finales en 200 mètres brasse
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— Eurosport France (@Eurosport_FR) July 30, 2024
Scénario totalement différent presque deux heures plus tard, où Marchand n’a quasiment nagé qu’un aller-retour au lieu de deux. « Sur la brasse, j’étais relâché, j’étais technique, j’arrive à partir très vite sur le premier 100 m sans trop d’énergie, donc c’était vraiment bien, savoure-t-il. J’arrive à relâcher à la fin (3e temps en 2′09′′55). »
Après une vingtaine de minutes dans le bassin d’échauffement pour récupérer, la star des Bleus a mis le cap sur le logement qu’il occupe à proximité du site depuis le début de ses épreuves. Au programme, repas et « grosse sieste ». « Ce soir, il n’y aura qu’une heure, ça va être un gros challenge, souffle-t-il. Mais c’est cool ! »
Le Toulousain pourra encore se nourrir du soutien du public de Paris La Défense Arena, qui ne manque pas de ponctuer de « oh » tous ses mouvements de brasse. « Je les remercie vraiment de crier comme ça, ajoute-t-il.
Je n’avais jamais entendu ça avant et j’utilise l’énergie du stade, c’est très excitant. Même Bob (Bowman, son coach) qui a fait six ou sept fois les Jeux m’a dit qu’il n’avait jamais vu ça. »
lepariien