2023 a été l’année la plus chaude enregistrée, mais 2024 est en train de battre tous les records de l’année passée ! C’est ce que montre la courbe des températures publiée par Carbon Brief.
La courbe de la température moyenne mondiale des six premiers mois de l’année ne pourrait pas être plus claire : le niveau de 2024 se situe largement au-dessus de celui de 2023, avec un écart très important pendant l’hiver, qui s’est ensuite resserré au printemps.
Le mois de juillet ne figure pas encore dans cette courbe, mais il est déjà certain qu’il sera exceptionnel : le 22 juillet dernier est devenu le jour le plus chaud jamais enregistré avec une température moyenne de 17,15 °C, battant le record de la veille.
Les prochains mois s’annoncent encore anormalement chauds
L’origine de cette chaleur hors-norme sur la Planète depuis le début de l’année est principalement liée à deux phénomènes : le réchauffement climatique lié aux émissions humaines de gaz à effet de serre, mais aussi la fin du phénomène naturel réchauffant El Niño. Cette phase a beau être terminée depuis le printemps, son effet réchauffant prend du temps à gagner l’atmosphère et ensuite, du temps à se dissiper.
Cet été 2024 continuera donc à être marqué par les conséquences d’El Niño.
Son homologue froid, La Niña, la phase refroidissante cette fois-ci, arrivera probablement en fin d’été mais ses conséquences prendront aussi plusieurs mois à se faire sentir. L’effet refroidissant, en plus d’être très léger, n’arrivera qu’en fin d’année, voire en 2025.
Voilà pourquoi, au vu des six premiers mois de l’année et des prévisions saisonnières pour la suite, il y a 95 % de chances pour que 2024 soit la nouvelle année la plus chaude enregistrée depuis le début des relevés, selon Carbon Brief.
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