Centrafrique : la MINUSCA en soutien face aux violences

La ville de Bambouti dans le sud-est de la République centrafricaine, a été fortement touchée par les conflits armés de 2013. L’absence de présence étatique dans cette zone a favorisé l’émergence de groupes armés et de violences, entraînant un déplacement massif de populations vers le Sud-Soudan.

« Après le déploiement de ces forces dans la ville, je constate un changement. Les autres populations de Bambouti qui s’étaient réfugiées au Sud Soudan, à mon retour, j’ai constaté que beaucoup d’entre elles sont revenues. Moi-même, je viens de revenir à Bambouti car j’avais aussi fui. Grâce à ces troupes, j’ai pu revenir à Bambouti », a déclaré Marie Soukarani, maire de la sous-préfecture de Bambouti.

Pour soutenir les autorités centrafricaines dans la restauration et l’extension de l’autorité de l’État, la MINUSCA a déployé en mai 2024 des casques bleus rwandais et une force spéciale bangladaise.

« Avec l’arrivée de ces casques bleus rwandais, nous sommes très heureux. Nous voyons que les activités reprennent petit à petit. », a expliqué Modeste Kperani, habitant de la sous-préfecture de Bambouti .

La mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) est de faciliter la libre circulation des personnes et des biens, ainsi que d’assurer l’accès à l’aide humanitaire.

« La paix revient peu à peu. Avec les casques bleus rwandais, nous sommes en bons termes, ils ne nous font pas de mal », s’est confié Edouarto Bateg, habitant de la sous-préfecture de Bambouti .

Le 13 juillet 2024, une délégation conjointe composée de la MINUSCA, du PAM, de l’UNICEF, de l’UNFPA et des autorités centrafricaines, dont le Premier ministre Marcel Djimasse et le préfet du Haut-Mbomou, s’est rendue à Bambouti. L’objectif était d’évaluer les efforts conjoints pour rétablir une vie normale dans la région et de lancer trois projets.

africanews

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