Après l’annonce par Téhéran de l’assassinat du chef du Hamas Ismail Haniyeh, les réactions pleuvent de toutes parts.
L’organisation paramilitaire iranienne, Les Gardiens de la révolution, a annoncé la nouvelle tôt mercredi, déclarant que l’attaque faisait l’objet d’une enquête.
Personne n’a immédiatement revendiqué l’attentat, mais les soupçons se sont immédiatement portés sur Israël, qui a juré de tuer Haniyeh et d’autres dirigeants du Hamas à la suite de l’attaque du groupe contre Israël, le 7 octobre, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.
Les inquiétudes concernant les négociations sur le cessez-le-feu sont montées en flèche dans les heures qui ont suivi l’assassinat du principal dirigeant politique du Hamas, Ismail Haniyeh.
Le Hamas a accusé Israël et pourrait se retirer des négociations.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré que les États-Unis n’étaient pas au courant de l’assassinat du chef du Hamas, Ismail Haniyeh, à Téhéran et qu’ils n’y étaient pour rien.
Les Palestiniens de Gaza, épuisés par la guerre, la mort du chef politique.
Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a promis mercredi de se venger d’Israël. Le président iranien Masoud Pezeshkian a condamné l’assassinat d’Ismail Haniyeh à Téhéran mercredi.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé mercredi l’assassinat du chef de la police du Hamas, Ismail Haniyeh, qu’il a qualifié d’ « acte méprisable » visant à saper la cause palestinienne et à démoraliser et intimider son peuple.
La Chine a déclaré qu’elle condamnait cet évènement et qu’elle craignait que la mort du leader ne provoque de nouvelles tensions dans la région.
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