– Quatre autres cas issus de la même famille ont été enregistrés à Yopougon (nord d’Abidjan)
Six cas confirmés non mortels de Variole du singe ou « Monkeypox » ont été enregistrés à Tabou (sud-ouest) et à Abidjan, a indiqué l’Institut national de l’hygiène publique (INHP) à Anadolu.
Le premier cas enregistré à Tabou (sud-ouest ivoirien) est un patient de 46 ans, qui avait consulté le 1er juillet pour une fièvre, des céphalées et des éruptions cutanées.
Le second cas vivant à Koumassi (sud d’Abidjan), âgé de 20 ans a présenté le 14 juillet des éruptions cutanées et de la muqueuse buccale.
Les quatre autres cas issus de la même famille ont été enregistrés à Yopougon (nord d’Abidjan).
Le diagnostic de Variole du singe a été établi après l’analyse des échantillons biologiques effectuée par les Instituts Pasteur d’Abidjan et de Dakar.
Concernant l’origine de la contamination, un responsable l’INHP a expliqué à Anadolu sous couvert d’anonymat que « le cas de Tabou, vu qu’il était en contact avec les animaux, probablement, il s’est contaminé au contact d’un animal. Il vit dans un village. Il a dit qu’il chassait beaucoup ».
Pour les cinq autres cas recensés à Abidjan, les autorités ne sont pas encore parvenu à déterminer la source de la contamination.
Selon notre source, « Concernant les cinq cas d’Abidjan, non seulement il n’y a pas eu de contact avec les animaux, mais aussi ils n’ont pas révélé de contact avec une personne qui souffrait de la maladie. Donc, on continue les investigations pour pouvoir comprendre dans quelles circonstances ils ont dû être contaminés. Le reste demeure des hypothèses ».
La même source a toutefois rassuré sur l’état de santé des patients : « Fort heureusement, leur état de santé s’améliore. Le premier cas est sorti de l’hôpital. Il poursuit sa convalescence. Les autres sont encore suivis, mais leur cas s’améliore ».
Depuis la détection des cas confirmés de Variole du singe en Côte d’Ivoire, le gouvernement a pris plusieurs mesures dont le Renforcement de la surveillance épidémiologique dans tous les établissements sanitaires pour la détection précoce des cas suspects et la prise en charge gratuite des malades.
Le gouvernement recommande aux populations, entre autres, d’éviter la manipulation et la consommation des animaux sauvages trouvés morts ou malades ; Eviter tout contact physique rapproché avec les personnes infectées par la Variole du singe, éviter de toucher les fluides biologiques et corporels des malades.
Pour rappel, la Variole du singe est une maladie infectieuse émergente causée par un virus transmis par des animaux infectés, le plus souvent des rongeurs.
Elle peut ensuite se propager d’une personne à l’autre, mais la transmission de personne à personne ne peut à elle seule entretenir une éclosion.
La présentation clinique est semblable à celle observée chez les patients atteints autrefois de la variole, mais moins grave, selon l’Organisation mondiale de la Santé.
Par ailleurs, si la variole a été éradiquée dans le monde entier depuis 1980, la Variole du singe est encore présente sporadiquement dans des régions d’Afrique centrale et occidentale, près des forêts tropicales humides.
AA