Dans le contexte de tensions grandissantes au Moyen-Orient, le ministère français des Affaires étrangères a rappelé ce jeudi 1er août qu’il est « formellement recommandé » que les Français ne se rendent pas en Israël et également dans les Territoires palestiniens.
Le ministère français des Affaires étrangères a rappelé ce jeudi 1er août qu’il déconseille aux Français de se rendre en Israël, dans un contexte d’aggravation des tensions régionales entre l’État hébreu et ses ennemis régionaux.
« Face aux risques d’escalade militaire au Proche-Orient, il demeure formellement recommandé aux ressortissants français, sauf pour des raisons impératives, de ne pas se rendre en Israël et dans les Territoires palestiniens, y compris pour des visites touristiques et familiales », a écrit le compte du Quai d’Orsay sur le réseau social X (anciennement Twitter).
« Les Français de passage sont appelés à la plus grande vigilance », écrit le ministère, qui recommande de s’inscrire notamment sur le registre fil d’Ariane, qui recense les ressortissants français à l’étranger, ainsi que « de se tenir à l’écart de tout rassemblement et de rester régulièrement informé de la situation ».
Des « zones rouges » autour de Gaza, du Liban et en Syrie
Par ailleurs, certaines « zones rouges », c’est-à-dire des territoires où la France recommande de ne réaliser « aucun déplacement, quelqu’en soit le motif », ont été étendues ce jeudi.
Ces zones concernent actuellement la bande de Gaza où la guerre fait rage depuis près de 10 mois et une bande de territoire large 15 à 25 kilomètres tout autour de ce territoire, côté israélien.
Une autre bande d’environ une vingtaine de kilomètres est classée rouge à partir de la frontière avec le Liban car elle est le théâtre d’affrontement entre l’armée israélienne et le Hezbollah libanais. Même classification rouge pour le plateau du Golan, territoire syrien occupé par Israël et où des frappes du Hezbollah ont récemment fait une douzaine de morts.
Fortes tensions régionales, des chefs du Hamas tués
La région fait l’objet de fortes tensions depuis l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre et en lien avec la guerre qui a ensuite été déclenchée à Gaza. Les alliés du Hamas, notamment le Hezbollah, l’Iran et les Houthis au Yémen ont depuis mené ou appuyé des actions ciblées contre Israël.
L’État hébreu a également mené des opérations, notamment des frappes aériennes, en dehors de ses frontières, en Iran, au Liban, en Syrie et au Yemen. Elle a notamment cherché à éliminer des responsables du Hezbollah et du Hamas, avec succès.
Mort du chef du Hamas: qui pour succéder à Ismaïl Haniyeh à la tête du mouvement islamiste?
Mercredi, l’organisation islamiste palestinienne a annoncé la mort du chef de sa branche politique Ismaïl Haniyeh dans une frappe aérienne à Téhéran, dénonçant la reponsabilité d’Israël, qui n’a pas revendiqué la frappe. Ce jeudi, l’armée israélienne a annoncé avoir tué mi-juillet le chef de la branche militaire du Hamas Mohammed Deïf.
bfmtv