Luanda — Le Président de Madagascar, Andry Rajoelina, a confirmé jeudi à Luanda que son pays va adhérer dans les prochains jours au traité de création du futur Parlement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
Lors d’un entretien privé avec la présidente de l’Assemblée nationale (AN), Carolina Cerqueira, l’homme d’État malgache a déclaré que son pays serait le 13e membre à adhérer à l’institution législative.
Il a indiqué que Madagascar ratifiera l’instrument juridique pour la création du Parlement régional lors du sommet des chefs d’État et de gouvernement qui se tiendra ce mois-ci à Harare (Zimbabwe).
À cet égard, il a indiqué que le président du parlement malgache travaillerait avec son homologue angolaise, Carolina Cerqueira, et le secrétariat du forum parlementaire de la SADC sur toutes les procédures nécessaires.
En juillet dernier, suite au lobbying angolais pour la conclusion du processus, la Zambie et la République Démocratique du Congo (RDC) ont signé le document, après la 55ème Assemblée du Forum Parlementaire de la SADC qui s’est tenue à Luanda.
Il faut rappeler que l’intervention du Président de la République, João Lourenço, en tant que Président de la SADC, auprès de son homologue de la RDC, Félix Tshisekedi, a été décisive pour l’adhésion de cet État membre.
Pour entrer en vigueur, l’accord visant à transformer le FP-SADC en un Parlement régional nécessite un minimum de 12 signatures.
Créé en septembre 1997, le FP-SADC, basé à Windhoek, en Namibie, constitue une plate-forme de dialogue entre les parlements des 16 États membres de la SADC sur des questions d’intérêt régional.
La région compte plus de 3.500 parlementaires d’Angola, d’Afrique du Sud, du Botswana, des Comores, de la RDC, de l’Eswatini, du Lesotho, de Madagascar, du Malawi, de Maurice, du Mozambique, de la Namibie, des Seychelles, de la Tanzanie, de la Zambie et du Zimbabwe.
ANGOP.