Un roman qui chante un peu d’espoir et prône l’amour. A travers cette «fiction réelle», Yacine Habbache a tenté dans son nouveau roman de raconter le vécu «atroce» de notre pays à une époque terrible de son histoire. Le roman dit l’Algérie et ses drames, ses cauchemars et ses aspirations… l’auteur revient dans cet entretien sur les deux livres qu’il vient de faire paraître aux éditions Tafat :un roman, Les âmes invaincues, et un recueil de poésie, L’Encre Sacrée.
-Vous venez d’éditer deux livres aux éditions Tafat, un roman, Les âmes invaincues, et un recueil de poésie, L’Encre Sacrée. Pourquoi cette double publication ?
J’ai longtemps porté en moimon roman Les âmes invaincues. Ses personnages ont vécu avec moi durant des années. Leurs destins tourmentés ne sont réellement que les destins des êtres avec lesquels nous vivons. A travers leurs histoires individuelles, j’ai voulu dire l’histoire collective, celle de notre pays. Porter longtemps, en silence et en solitude ce lourd fardeau n’est pas une chose aisée. La publication de Les âmes invaincues m’est vraiment importante dans mon parcours d’écrivain. Elle m’a, en quelque sorte, délivré du poids de leur terrible destinée. C’est pour cette raison que je n’avais pas pu retarder l’échéance. L’Encre sacrée, initialement édité en 2009, est mon deuxième recueil de poésie après Feu d’amour, feu de révolte, édité il y a presque vingt ans de cela. Je viens de le rééditer comme pour accompagner Les âmes invaincues. La poésie est le meilleur compagnon des âmes lutteuses qui ne veulent pas fléchir devant la bêtise humaine. Cette double édition n’est donc que le résultat d’une passion permanente, le fruit d’un travail élaboré depuis des années.
Source: algerie9
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