Le chanteur de RnB et de soul, producteur et auteur-compositeur américain, R. Kelly, de son vrai nom Robert Sylvester Kelly, traverse une période très délicate. Alors que le procès du chanteur de 54 ans ne commence pas avant des semaines, il y a déjà une bataille juridique tourbillonnant autour de qui sera autorisé à témoigner. Un juge fédéral est invité à admettre de nouvelles preuves d’abus sexuels. Il sera jugé ce mois-ci pour racket, accusé d’avoir utilisé sa carrière musicale comme une « entreprise criminelle ».
Acquitté par un jury de Chicago en 2008 sur des accusations de pornographie juvénile, Robert Sylvester Kelly alias R. Kelly fait maintenant face à des dizaines de chefs d’accusation impliquant des victimes présumées identifiées uniquement comme « Jane Does 1 à 6 ». Maintenant, les procureurs fédéraux veulent en ajouter 15 autres. Les avocats de R. Kelly disent qu’ils manquent de temps pour se préparer et déclarent que « la requête est une violation des droits constitutionnels de leur client ». Une note de la défense disait que « la demande du gouvernement est inopportune. »
« En ce qui concerne les accusations criminelles contre R. Kelly, ce n’est que la pointe de l’iceberg », a déclaré Renato Mariotti, un ancien procureur fédéral. Bien qu’ils ne portent pas de nouvelles accusations, les autorités fédérales présentent d’autres allégations substantielles indiquant au juge qu’elles ont des preuves d’abus sexuels, d’emprisonnement illégal et des crimes remontant à 30 ans, y compris une allégation selon laquelle R. Kelly a abusé sexuellement d’un garçon qu’il a rencontré dans un McDonald’s de Chicago, en 2006.
Toutefois, R. Kelly nie avoir abusé de qui que ce soit. Cependant, la sélection du jury devrait commencer dans une semaine. Le procès devrait durer au moins un mois. En plus des accusations fédérales, R. Kelly fait face à des accusations d’État dans l’Illinois et le Minnesota.
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