Après sa rencontre, le 27 juillet dernier, avec le Président de la Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara, l’ancien chef de l’État ivoirien, Laurent Gbagbo, a réitéré sa volonté de faire libérer les 110 prisonniers politiques ivoiriens.
L’ancien Président ivoirien, Laurent Gbagbo, qui a récemment été acquitté par la Cour pénale internationale (CPI), a une nouvelle fois fait part de sa volonté de faire libérer les 110 prisonniers politiques ivoiriens. Devant les proches des détenus, il a déclaré faire tout son possible pour les faire sortir de prison, affirmant que l’objectif de son programme est la libération de tous les prisonniers politiques. « Notre combat c’est de les sortir de là-bas. Le point actuel de mon programme, c’est de me battre pour la libération de tous les prisonniers d’opinion », a-t-il lancé, devant une centaine d’épouses de ces détenus qu’il recevait à Abidjan.
Cette question avait été abordée par Laurent Gbagbo lors de sa rencontre, le 27 juillet, avec Alassane Dramane Ouattara, la première depuis la crise post-électorale de 2010-2011, qui avait fait 3 000 morts. « Il ne m’a pas dit non, mais il ne m’a pas dit oui ! Il va faire tous les efforts pour les libérer le plus tôt possible, c’est la réponse qui m’a été faite », a déclaré hier lundi Laurent Gbagbo.
Dans la liste des 110 détenus, figurent à la fois des personnes arrêtées après la crise de 2010-2011, mais aussi des personnes interpellées en 2020 lors de la dernière campagne présidentielle et en juin dernier en marge du retour en Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo. Si l’ex-Président ivoirien estime qu’il s’agit de « prisonniers d’opinion », certains prisonniers ont été condamnés pour des crimes de sang.
L’ex-chef de la Garde républicaine, général Brunot Dogbot Blé, purge par exemple une peine de 18 ans de prison pour le meurtre de quatre personnes, dont deux Français, début avril 2011 au plus fort de la crise post-électorale, dans l’affaire des « disparus du Novotel ». « La vraie réconciliation passe impérativement par la libération des prisonniers », a estimé de son côté Simone Datté, présidente du collectif des femmes et parents des détenus des crises.
Source: afrik
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