Harare — Le 44e sommet des chefs d’État et de gouvernement de la SADC a demandé une réunion urgente des ministres de la santé afin d’évaluer l’impact de la variole du singe et de proposer une réponse régionale coordonnée pour contrôler la propagation de la maladie.
Le communiqué final de l’événement qui s’est tenu samedi à Harare, au Zimbabwe, indique que les chefs d’État considèrent la situation de la variole du singe sur le continent et dans la région comme une urgence de santé publique.
Ils ont donc exhorté les États membres à renforcer la surveillance de la maladie, les tests de diagnostic et les soins cliniques, la prévention et le contrôle de l’infection, ainsi que la sensibilisation à la maladie à tous les niveaux de la communauté.
Le sommet a exprimé sa solidarité et son soutien aux États membres touchés par la variole du singe et a également demandé à l’Organisation mondiale de la santé et à d’autres partenaires de mettre à disposition les ressources nécessaires pour lutter contre la maladie dans la région.
En ce qui concerne la prévention des catastrophes naturelles, le sommet a exhorté les États membres à surveiller en permanence les risques météorologiques et climatiques, y compris les événements induits par le phénomène El Niño, et à définir des mesures d’urgence pour atténuer l’impact des catastrophes potentielles.
À cet égard, il a demandé aux membres de mettre en oeuvre l’appel humanitaire régional de la SADC contre la sécheresse et les inondations provoquées par le phénomène El Niño, lancé par le président de la SADC lors du sommet extraordinaire qui s’est tenu en mai de cette année.
ANGOP.