IPTV : QUELS SONT LES RISQUES POUR LES UTILISATEURS ?

Très prisé des amateurs de sport avec le retour du championnat de France de football, l’IPTV piraté est un dispositif illégal qui présente des risques face à la loi.

La Ligue 1 a fait son grand retour ce week-end avec un nouveau diffuseur : DAZN. Le service de streaming britannique a fait son arrivée sur le territoire français avec les droits de diffusion de 8 des 9 rencontres de l’élite du football français, moyennant un abonnement de 39,99 euros par mois.

Le montant de cet abonnement a été vivement critiqué sur les réseaux sociaux et de nombreux amateurs de football ont préféré des alternatives illégales, en suivant la diffusion des rencontres sur le réseau social sécurisé Telegram ou encore des IPTV (Internet Protocol Television) piratés.

JUSQU’À 375.000 EUROS D’AMENDE
C’est ce dernier moyen de diffusion, se présentant sous la forme d’un petit boîtier, qui est dans le viseur des diffuseurs et des autorités. Moyennant une cinquantaine d’euros par an, les clients ont accès à de nombreuses chaînes payantes. Cela représente une économie de plusieurs centaines d’euros par an, mais qui peut se retourner contre les utilisateurs.

En effet, selon l’article 321-1 du Code pénal, un utilisateur d’IPTV risquerait jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 375.000 euros d’amende pour des faits de «recel de contrefaçon».

Cependant, la justice française n’a, pour l’heure, jamais sanctionné un possesseur d’IPTV piraté, préférant se concentrer sur les diffuseurs. En 2023, 34 d’entre eux ont été bloqués par l’Arcom, qui estime par ailleurs que 1,8 million de personnes ont utilisé un boîtier de cette nature au cours de cette même année.

cnews

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