Aucun cas de mpox détecté en France, mais l’Institut Pasteur se dit prêt à «tester et vacciner»

En France, il n’y a toujours pas de cas déclarés de variole du singe depuis la circulation active du virus mpox en Afrique. Le gouvernement français a placé le système de santé en état de vigilance maximale et se prépare à l’apparition probable de cas sur le territoire national. Dans cette perspective, l’Institut Pasteur de Paris se dit prêt à tester et à vacciner, à la demande des autorités.

Analyser, tester et vacciner, voilà le plan de bataille de l’Institut Pasteur. La Cellule d’intervention biologique d’urgence (Cibu), petit joyau de technologie et de recherche de l’Institut, est déjà activée afin d’identifier la maladie. Le laboratoire analyse les prélèvements suspects réalisés, notamment dans les hôpitaux, pour établir un diagnostic de mpox.

Le Centre médical de l’Institut, spécialisé en médecine de maladies infectieuses tropicales, est en alerte.

Des patients présentant des symptômes évocateurs de mpox qui se présenteraient en consultation pourront y être testés, dans des conditions optimales de sécurité. Dans le cas où un dépistage s’avère positif, le malade sera pris en charge en lien avec les établissements de santé de référence.

Enfin, l’Institut Pasteur peut vacciner dans ses murs toutes les personnes issues des populations ciblées par les recommandations sanitaires en cours de réévaluation, comme il l’avait fait en 2022.

« Vigilance maximale »
Avec la circulation active de cette nouvelle souche de mpox, avertit l’Institut Pasteur, il est probable que des personnes soient touchées en France. Il s’agit, selon l’Institut, d’une situation sanitaire sérieuse, qui requiert toute notre vigilance.

Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé, vendredi 16 août, le placement du système de santé français en « état de vigilance maximale » après un premier point avec les ministres chargés du sujet.

Un nouveau point de suivi devait se tenir à Matignon lundi en début d’après-midi.

Dans une interview à La Tribune Dimanche, le ministre démissionnaire délégué à la Santé, Frédéric Valletoux, a dit s’attendre à ce que des « cas sporadiques » du nouveau variant de mpox « apparaissent, et sans doute prochainement » en France.

rfi

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