Quelques jours après l’avoir cartonné pour les soins de la presse belge, le sélectionneur Marc Brys s’est illustré par un grand pied de nez à Samuel Eto’o.
Ce n’est pas demain la veille que Marc Brys et le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o, enterreront la hache de guerre. La preuve avec une nouvelle bravade de la part du technicien flamand samedi.
Alors que la star a officialisé la veille le stade de Japoma, basé à Douala, comme théâtre du match Cameroun-Namibie pour la première journée des éliminatoires de la CAN 2025, l’Anversois en a fait fi en procédant à la visite, à Yaoundé, de l’antre Ahmadou Ahidjo en perspective de la rencontre.
Et ce, avec une partie du staff appointé par le ministère des Sports.
🔴 Marc Brys et son staff technique du MINSEP visitant le stade Ahmadou Ahidjo en prélude du match Cameroun – Namibie. 🏟️🇨🇲
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— AllezLesLions (@AllezLesLions) August 24, 2024
Comme un air de déjà vu…
Ce geste reste dans la droite ligne de multiples autres de défiance envers Eto’o, que l’ancien coach de Louvain a sévèrement critiqué dans une interview explosive pour le quotidien belge La Dernière Heure, samedi dernier. Mais surtout, cette situation ressemble comme deux gouttes d’eau à celle de mai-juin, où l’intouchable sélectionneur a snobé continûment le patron du football camerounais dans le sillage du gouvernement, jusqu’à ce que celui-ci achève de manger son chapeau.
En vérité, l’opinion se serait déjà douté de la démarche subéquente du sélectionneur, au sortir de la réunion préparatoire aux prochaines rencontres des Lions Indomptables. En effet, dans un communiqué sanctionnant la rencontre, le ministre a entériné le choix du stade de Yaoundé, tout en invalidant la proposition spontanée de Nkou Mvondo, le représentant d’Eto’o, portant sur le site de Garoua. Ceci, en invoquant des motifs financiers.
“Le Représentant de la Fecafoot a reconnu, in fine, l’impossibilité de jouer le match Cameroun-Namibie à Douala.
Il lui a été signalé qu’une option cavalière et impromptue pour une localité autre que Yaoundé, sans aval de l’ONIES, aurait des incidences financières et logistiques difficilement soutenables pour l’Etat, propriétaire des infrastructures sportives et pourvoyeur du budget de la compétition”, explique la note officielle.
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