Le marché mondial du cacao devrait connaître en 2023/2024 son 3ème déficit consécutif de 439 000 tonnes. Mais l’Organisation internationale du cacao (ICCO) a revu à la hausse ses estimations sur le déficit mondial en fèves pour 2023/2024 à 462 000 tonnes, soit 5,2 % de plus que les précédentes prévisions.
Cette annonce faite le 31 août 2024, intervient dans un contexte où la production mondiale de la fève devrait chuter de 14,2 % à 4,3 millions de tonnes en raison de la faiblesse de l’offre en Afrique de l’Ouest, principal foyer de l’offre.
Selon les prévisions de l’ICCO, la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de la fève, devrait récolter finalement 1,74 million de tonnes alors qu’au Ghana, l’offre est attendue à 450 000 tonnes.
Selon le cartel dans son bulletin trimestriel de statistiques, « les facteurs tels que des conditions météorologiques défavorables, des arbres âgés, des ravageurs et des maladies [en l’occurrence le Swollen Shoot], ont affecté la production dans les principales zones de culture du cacao au cours de la saison sous revue ».
Globalement, les cours du cacao restent encore supérieurs à la moyenne de l’année 2023 en raison des contraintes d’approvisionnement persistantes.
Le prix du contrat à terme pour livraison en septembre a ainsi clôturé à 9 666 $ sur l’Intercontinental Exchange (ICE) le 30 août dernier restant proche de la barre des 10 000 $ qui a déjà été dépassée 6 fois en avril dernier et une fois en juin 2024. En 2023, la moyenne des prix était de 4 196 $, a détaillé l’Agence Ecofin dans ces colones.
A Londres, les prix ont clôturé à 5 541 livres la tonne, le 30 août dernier contre une valeur moyenne de 3 506 livres enregistrée en 2023, a clarifié l’Agence Ecofin.
VivAfrik