Gérard Miller accusé de viol et agressions sexuelles : le témoignage glaçant d’une des plaignantes

Aude G., l’une des femmes qui accusent Gérard Miller de viol, a récemment été entendue par la brigade de protection des mineurs et examinée par une psychologue. Dans les colonnes du Parisien, ce dimanche 8 septembre, elle livre un témoignage saisissant.

Les nouvelles révélations d’Aude G., qui a porté plainte pour viol contre Gérard Miller, font froid dans le dos. Le 31 janvier dernier, plusieurs femmes témoignaient d’agressions sexuelles et d’un viol qu’aurait commis le célèbre psychanalyste, lors de séances d’hypnose, dans les colonnes du magazine ELLE. Après une première enquête, de nouvelles femmes sortaient à leur tour du silence, auprès de nos consoeurs et de la rédaction d’Enquête Exclusive. Au total, elles étaient alors 67 à prendre la parole contre l’ancien chroniqueur d’On a tout essayé. Parmi elles, cinq dénonçaient des faits de viols, et 22 des agressions sexuelles.

Une enquête préliminaire avait été ouverte par le parquet de Paris, en février 2024.

Aude G., l’une des femmes qui accuse Gérard Miller de viol, aujourd’hui âgée de 39 ans, a été entendue par la brigade de protection des mineurs en juin dernier, et examinée par une psychologue en août, selon les informations du Parisien dévoilées ce dimanche 8 septembre. En 2001, époque à laquelle les faits se seraient déroulés, la jeune femme alors âgée de 17 ans, avait écrit un texte sur le comportement du thérapeute, en reprenant l’air du tube Près de moi, de Lorie. Des paroles remises à la brigade des Mineurs, par l’avocate de la plaignante, Me Marie-Ange Pioli, indique le quotidien. Dans les colonnes du journal, elle livre un témoignage glaçant.

« Porter plainte représente un investissement psychique énorme »
« Je l’ai retrouvé dans une boîte en fouillant dans les affaires après mon dépôt de plainte », confie Aude G, aujourd’hui maman de trois enfants, au sujet de ce texte. Le refrain parle de lui-même : « Hé, Gérard / Tu fais bien tes 53 ans / Arrête de te faire passer pour un débutant / Tu sais, c’est pas parce que tu es à la télé / Qu’elles vont tout de suite dans tes bras succomber. » Si la plaignante se souvient par coeur de cette partie-là, elle avait totalement oublié le reste de la chanson écrite avec son amie d’enfance. « Quand j’ai relu ces couplets, j’ai tremblé, je me suis effondrée », livre-t-elle au Parisien.

Sa rencontre avec Gérard Miller remonte à 2001.

L’adolescente, en classe de Terminale L, passionnée de psychanalyse, décide de lui écrire avec sa copine, pour lui proposer un entretien dans le but d’écrire un article sur la liberté d’expression dans le journal de son lycée. À sa grande surprise, le psy le plus célèbre du PAF finit par lui répondre. Aude G. l’aurait ensuite rencontré à trois reprises. La dernière fois se serait déroulée dans l’hôtel particulier de Gérard Miller à Paris, après un brunch en compagnie de Laurent Ruquier. C’est ce jour-là qu’elle aurait été victime de viol.

La plaignante appréhende désormais la confrontation avec son agresseur présumé, et espère ne pas croiser son regard.

C’est « l’étape qui me fait le plus peur », déclare-t-elle. Et d’ajouter : « On ignore trop les conséquences pour les plaignantes. Porter plainte a un impact incroyable dans votre vie, représente un investissement psychique énorme. Il faut en parler à ses proches, expliquer à ses enfants pourquoi maman s’isole dans une pièce pour téléphoner ou pleurer… » De son côté, si Gérard Miller reconnaît avoir eu des relations avec les femmes dénonçant des abus sexuels, il conteste fermement leurs accusations. Le psychanalyste n’a pas encore été convoqué.

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