Dans l’émission « En Aparté » diffusée le 11 septembre, Daniel Auteuil s’est livré sur sa carrière et sa relation avec sa fille aînée Aurore. À 74 ans, le célèbre acteur évoque sa collaboration avec Aurore, 43 ans, qui poursuit une carrière de comédienne comme ses parents – sa mère est Anne Jousset, elle aussi actrice. Ensemble, ils ont travaillé sur plusieurs projets notables, dont Le Malade imaginaire et le récent Le Fil, un film qu’il a coécrit et réalisé.
L’acteur a expliqué qu’il ne cherche pas à enseigner à Aurore comment jouer, convaincu qu’elle est naturellement faite pour ce métier : « Ma fille Aurore, que j’avais dirigée dans Le Malade imaginaire, je ne veux pas lui enseigner comment on joue parce qu’elle est faite pour ça ». Ce qu’il souhaite, c’est lui transmettre une vision plus légère du métier, un équilibre qu’on peut avoir du mal à trouver en faisant ce métier.
Durant l’interview, Daniel Auteuil a partagé son désir d’aider sa fille à naviguer dans le monde complexe de l’acting sans trop souffrir.
Il a tenté de lui montrer comment aborder les rôles avec moins de poids émotionnel, un apprentissage qu’il juge crucial mais difficile. « J‘ai envie de lui enseigner comment on peut s’investir dans des rôles de manière plus légère, sans souffrir. J’ai pas réussi », a-t-il confié.
Il se souvient de l’un des rôles particulièrement éprouvants d’Aurore : « Elle avait un rôle très douloureux et j’ai essayé de lui insuffler une forme de détachement.«
Cette interview fait écho à la sortie de son dernier film, Le Fil. Ce projet a des airs de petite entreprise familiale avec Aurore Auteuil qui y joue un rôle marquant, tandis que Nelly, la demi-soeur d’Aurore née de son couple passé avec Emmanuelle Béart, a coproduit le film. Il est également papa de Zachary, né en 2009 de son couple avec l’artiste Aude Ambroggi.
Inspiré du blog « Chroniques de la justice pénale ordinaire » de l’avocat Jean-Yves Moyart, décédé en 2021, le film explore les rouages de la justice à travers le personnage de Jean Monier, un avocat pénaliste confronté à ses propres démons. Pour Daniel Auteuil, ce film représente un aboutissement personnel et familial, mais aussi un hommage à la justice, aux émotions et aux rôles que l’on joue, tant au cinéma que dans la vie.
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