Inde: la Cour suprême ordonne la libération de l’opposant Arvind Kejriwal

En Inde, le dirigeant de la capitale New Delhi et opposant, Arvind Kejriwal, a été libéré sous caution par la Cour suprême. Il avait été emprisonné il y a six mois après des accusations de détournement de fonds publics et clamait son innocence. Dans un verdict très attendu, la Cour a jugé, ce vendredi 13 septembre, qu’il n’y avait pas de raison de l’emprisonner, dans l’attente de son procès.

En pleine élection, l’arrestation de cet opposant célèbre avait été dénoncée par l’opposition comme une tactique d’intimidation envers ceux qui s’opposent au Premier ministre Narendra Modi. La Cour suprême l’avait libéré pour deux semaines, jugeant qu’il n’était pas équitable de l’empêcher de faire campagne.

« Une incarcération prolongée équivaut à une privation injuste de liberté », a déclaré Surya Kant, juge de la Cour suprême, en prononçant son verdict.

Accusation de détournement de taxes
Arvind Kejriwal est accusé par le Central Bureau of Investigation, une importante agence gouvernementale, d’avoir détourné une partie des taxes sur l’alcool dans la région de New Delhi.

Les juges ont considéré que le dossier contre lui ne semble pas contenir de preuves convaincantes de sa culpabilité, ni de la nécessité de le garder en prison avant de trancher sur cette affaire. Libre, Arvind Kejriwal n’a cependant pas l’autorisation de signer des documents officiels et donc de diriger la région de la capitale.

« Nous avons fait plier le dictateur du pays »
Ce verdict confirme de précédentes libérations ordonnées par la Cour suprême dans cette affaire où les figures les plus importantes de son parti, l’AAP, avaient été emprisonnées. « Nous avons fait plier le dictateur du pays et sa montagne de mensonges », a réagi Manish Sisodia, qui avait été libéré en août.

rfi

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