Les handballeuses françaises ont imité les garçons en remportant elles aussi l’or olympique. Les Bleues ont battu en finale les Russes (25-30) et pris leur revanche sur Rio. L’équipe de France réalise un doublé historique dans ce sport.
Cinq ans près la finale perdue de Rio, les handballeuses françaises n’ont cette fois-ci pas laissé passer leur chance. Elles ont pris leur revanche, dimanche 8 août, sur leurs grandes rivales russes, sous bannière neutre (25-30), et décroché l’or olympique à Tokyo, le seul titre qui manquait au palmarès des doubles championnes du monde.
🔵 25 ⚡ 30 🇫🇷
CHAMPIOOONNES OLYMPIIIIIIQUES !! 🥇 #BleuetFier #Tokyo2020 #Handball pic.twitter.com/bSDQeFH8T4
— Equipes de France de Handball (@FRAHandball) August 8, 2021
Sous le regard de leurs homologues masculins, sacrés la veille face au Danemark, elles ont étouffé leurs adversaires et permis à la France de réaliser un doublé historique dans les tournois femmes et hommes. Seules l’URSS (1976) et la Yougoslavie (1984) l’avaient accompli. Il s’agit de la 33e et dernière médaille, la 10e en or, remportée par le camp tricolore à Tokyo.
La bande d’Allison Pineau (7 buts) n’a été menée qu’à peine plus de trois minutes. La brève remontée russe (16-16, 39e) a été effacée par un cinglant 6-0 infligé dans la foulée (22-16, 45e). Une pluie de balles a jailli dans la cage slave. Les Françaises ont ensuite fermé la boutique, en accord avec leur cri de guerre créole « fèmé boutik, fèmé ».
La gardienne Cléopâtre Darleux, entrée à la pause, a même installé un double rideau avec 9 arrêts (43 %). Pas question de la priver du titre cette fois. « Je savais qu’on allait aller au bout. Voir que l’on gagne cette finale de cette manière, c’est fabuleux », a exulté Allison Pineau.
Les Français champions olympiques sont venus soutenir les filles de @FRAHandball (et ça gueule déjà pas mal) 😁 pic.twitter.com/Q3eem0WSi0
— Pierre Menjot (@p_minjo) August 8, 2021
Un tournoi mal débuté
Le sort s’était pourtant acharné sur les joueuses d’Olivier Krumbholz au printemps. Les vice-championnes olympiques ont perdu sur blessures leur capitaine Siraba Dembélé, leur shooteuse Orlane Kanor et l’arrière droite Aïssatou Kouyaté. Une série d’autant plus injuste que sans le report d’un an des Jeux, elles auraient sans doute foulé le parquet du Yoyogi stadium.
À Tokyo, leur entame de tournoi a été pénible. Les quatre premières rencontres, dont une seule victoire et une défaite face aux Russes (28-27), avait laissé une impression de fébrilité. Comme si le poids des absentes était trop lourd pour conquérir au Japon cet or qui leur manquait.
Trois matches plus tard et autant de succès face aux Brésiliennes, aux Néerlandaises championnes du monde et aux Suédoises, elles ont enfin présenté un autre visage. Une force collective s’est dégagée de ces Bleues championnes du monde (2017) et d’Europe (2018).
La Norvège, favorite pour l’or, avait perdu contre toute attente sa demi-finale, vendredi, contre l’équipe de Russie (27-26). En guise de consolation, les Norvégiennes ont gagné, dimanche, le bronze dans la petite finale face à la Suède (36-19) .
Source: afp
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