Les ressources pétrolières récupérables dans le monde ont chuté de 9 % par rapport à 2020, passant de 1 903 milliards de barils à 1 725 milliards de barils. Sur ce volume, près de 1 300 milliards de barils sont considérés comme suffisamment rentables pour être extraits avant 2100, à un prix du Brent de 50 dollars le baril, a précisé une étude du Rystad Energy publiée la semaine dernière.
Chaque année, après la publication de la revue statistique annuelle de BP, le cabinet norvégien de conseils Rystad Energy publie à son tour une évaluation indépendante qu’il compare aux données du géant britannique.
Les ressources restantes des pays de l’OPEP ont été réduites de 53 milliards de barils pour atteindre 741 milliards de barils. L’Iran et l’Arabie saoudite enregistrent les révisions les plus importantes, perdant 11 milliards de barils chacun. La révision de cette année est basée sur les ressources modélisées au niveau des puits plutôt qu’au niveau des champs. Cette approche plus détaillée a ainsi permis de retirer 178 milliards de barils pour l’ensemble des pays producteurs.
En termes de volumes absolus retirés aux producteurs non OPEP, les ressources récupérables restantes aux États-Unis sont maintenant à 214 milliards de barils. Le pays perd 30 milliards de barils par rapport à l’estimation de 2020. La Chine subit la deuxième perte la plus importante avec des ressources récupérables qui affichent désormais 50 milliards de barils, soit une révision à la baisse de 26 milliards de barils. Arrive par la suite le Mexique qui possède 26 milliards de barils, contre 38 l’année passée.
« Pour être rentable la production de pétrole et de liquides gazeux devra tomber en dessous de 50 millions de barils par jour d’ici à 2050 et les activités de la chaine de valeur entraîneront des émissions brutes de gaz à effet de serre de moins de 450 gigatonnes de CO2 d’ici à 2100. De cette façon, la production et la consommation de pétrole pourront s’aligner sur les objectifs climatiques conformes au plan carbone du GIEC pour un réchauffement climatique limité à 1,8 °C d’ici à 2100, a précisé Per Magnus Nysveen, responsable de l’analyse chez Rystad Energy.
Source: vivafrik
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