Des délégations du Fatah et du Hamas palestiniens ont décidé de composer un comité pour gérer la bande de Gaza après le conflit avec Israël.
Composé de 10 à 15 personnes, il s’occupera de la gestion quotidienne de l’enclave.
Le Hamas et le Fatah préparent l’après-guerre. Le mouvement islamiste palestinien et le parti du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas se sont mis d’accord sur la formation d’un comité chargé d’administrer la bande de Gaza après le conflit avec Israël.
Le comité, devant être formé de 10 à 15 personnalités non affiliées à l’un ou l’autre mouvement, aurait autorité sur plusieurs dossiers.
Notamment les affaires relatives à l’aide humanitaire, l’éducation, la santé, l’économie et la reconstruction, en coordination avec le gouvernement de l’Autorité palestinienne à Ramallah. Le comité serait également chargé d’administrer la partie palestinienne du point de passage de Rafah entre la bande de Gaza et l’Égypte, seule porte du petit territoire sur un pays autre qu’Israël.
L’accord, trouvé après des discussions au Caire sous l’égide des autorités palestiniennes, doit encore être validé par un décret présidentiel de Mahmoud Abbas.
Ce compromis entre les deux camps survient sur fond d’un renouveau d’initiative diplomatique pour mettre un terme à la guerre entre le Hamas et Israël ayant dévasté la bande de Gaza. Ces efforts, sous l’égide des États-Unis, en coordination avec le Qatar, l’Égypte et la Turquie, selon Washington, se déroulent dans la foulée de l’entrée en vigueur d’une trêve fragile au Liban entre Israël et le Hezbollah, allié du Hamas.
Alors que Joe Biden doit passer la main le 20 janvier prochain à Donald Trump, les Palestiniens sont soumis à une pression intense des États-Unis pour garantir que le Hamas ne jouera aucun rôle à Gaza une fois la guerre achevée.
Le mouvement islamiste a fait savoir au cours des derniers mois qu’il ne tenait pas à administrer les affaires courantes dans la bande de Gaza une fois la guerre terminée.
tf1