Prêtre tué en Vendée: les obsèques auront lieu vendredi

Le père Olivier Maire a été tué dans la nuit de dimanche à lundi par l’incendiaire présumé de la cathédrale de Nantes. Il l’hébergeait le temps de son contrôle judiciaire.

Les obsèques du père Olivier Maire, tué à 60 ans par un Rwandais qui a avoué l’homicide, auront lieu vendredi à 14h30 en la basilique de Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée), a annoncé le diocèse de Luçon.

« Les funérailles seront célébrées en privé en présence de la famille du père Olivier Maire, des membres de la congrégation des Montfortains et des officiels », indique le diocèse dans un communiqué de presse diffusé ce mercredi.

Retransmission sur écran géant

La mairie de cette commune de 3600 personnes prépare la mise en place d’un écran géant extérieur « pour les personnes qui souhaiteraient suivre les obsèques et se recueillir ». La famille a donné son accord pour que les funérailles soient retransmises sur la chaîne de télévision KTO TV, d’après la même source. L’évêque de Luçon Mgr François Jacolin a demandé à toutes les paroisses de Vendée que le glas soit sonné vendredi à midi.

« Avec beaucoup de douleur, j’ai appris l’homicide du Père Maire », a dit le pape François, durant l’audience générale mercredi matin. « J’offre mes condoléances à la communauté religieuse montfortaine de Saint-Laurent-sur-Sèvre, en Vendée. A sa famille et à tous les catholiques de France », a déclaré le souverain pontife.

Le prêtre Olivier Maire était le supérieur provincial de la communauté des Montfortains. Il est décédé des suites de « coups violents » portés à la tête, dans la nuit de dimanche à lundi à Saint-Laurent-Sur-Sèvre, a indiqué mardi le parquet de La Roche-sur-Yon. L’autopsie, effectuée mardi à l’institut médico-légal de Nantes, a montré que « la victime présentait six lésions, toutes situées à la tête, occasionnées par des coups violents ». Mais l’examen n’a « pas permis de déterminer la nature de l’arme du crime », selon le communiqué du parquet.

Fragilité psychologique

Emmanuel Abayisenga s’est rendu lui-même à la gendarmerie lundi matin et s’est accusé du meurtre du religieux. Arrivé en France en 2012, il est aussi le présumé incendiaire de la cathédrale de Nantes en juillet 2020. Il était hébergé par les pères montfortains, dans le cadre de son contrôle judiciaire, en attente de son procès.

Son examen psychiatrique lundi a conclu à l’incompatibilité de son état psychique avec une mesure de garde à vue, y compris en milieu hospitalier, et le mis en cause fait l’objet d’une hospitalisation en milieu psychiatrique, a indiqué le parquet.

Source: bmftv

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