Invité dans les Grandes Gueules du Sport sur RMC ce dimanche, Antoine Kombouaré a expliqué son choix de boycotter la presse.
Antoine Kombouaré avait des choses à dire. Au lendemain du match nul décroché par le FC Nantes face à Lille (1-1), l’entraîneur des Canaris est revenu sur son actualité du moment dans les Grandes Gueules du Sport, sur RMC.
Récemment, alors que le FCN venait de clôturer son année 2024 par un nouveau revers fracassant face à Brest (4-1), de nombreux médias avaient en effet avancé son départ, avec trop de certitude selon lui.
Plusieurs noms d’entraîneurs avaient circulé en interne, comme celui d’Habib Beye, ou de Sergio Conceicao, nommé à l’AC Milan depuis, mais le clan Kita avait fini par maintenir le Kanak à son poste.
Cette semaine, Kombouaré avait réagi sur ces bruits trop parasites, indiquant en conférence de presse qu’il refuserait de répondre aux journalistes, sous prétexte qu’on lui avait manqué de respect. Hier encore, après le match nul décroché par ses joueurs à Lille, l’ancien coach du PSG a poursuivi sur cette même voie en désertant la conférence de presse (il a en revanche répondu aux questions du diffuseur). Ce qu’il a expliqué ce dimanche, en précisant qu’il n’était toutefois «pas en colère» contre les médias.
Il veut que la presse reconnaisse ses erreurs
«Je ne suis pas fâché. J’ai expliqué tranquillement ce que j’avais à dire. Je n’ai pas accepté certaines choses. Après la défaite contre Brest, j’avais ma tronche tous les jours dans l’Equipe. On a quand même gagné en Coupe de France derrière… Je ne peux pas être hypocrite. Ils se sont trompés. Ca a été un feuilleton toute la semaine, a exprimé avec une pointe d’amertume l’entraîneur de 61 ans.
On a essayé de s’expliquer hier en off avec les journalistes. Je connais trop. Un gars de l’Equipe m’a traité de démago.»
Aujourd’hui, Kombouaré désire que les journalistes reconnaissent leur erreur. «Je m’en fous que les journalistes m’aiment bien. Mais qu’ils écrivent qu’ils se sont trompés. (…) Je suis toujours cash. Les Kita ont certainement dit que c’était fini pour Antoine. Mais le travail du journaliste est de parler au conditionnel. Ils doivent mettre du conditionnel et prendre des précautions.
Si le président a décidé de me virer avant de changer d’avis, c’est le problème du président et du journaliste.
Je voulais une petite remise en question, un mea culpa. Mais ils (les journalistes) ne savent pas le faire. Ils ne veulent pas comprendre. On ne trouvera pas d’accord. Je voulais marquer le coup sans faire le buzz, on passera à autre chose la semaine prochaine.» À condition que Nantes gagne, parce qu’une 15e place en Ligue 1 ne risque pas de l’immuniser contre de nouvelles rumeurs de départ.
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