Algérie : la réponse mystérieuse de la FAF sur le contrat de Djamel Belmadi

Près d’an après son départ des Fennecs, des doutes perdurent toujours sur la résiliation du contrat de l’ex-sélectionneur Djamel Belmadi. L’Algérien n’en sait toujours pas plus sur l’avancée de son dossier après les récentes déclarations de la Fédération algérienne de football (FAF).

Près d’un an après l’élimination précoce des Fennecs à la CAN 2023 et le départ de Djamel Belmadi, la Fédération algérienne de football (FAF) demeure silencieuse sur les modalités de la résiliation du contrat de l’ex-sélectionneur.

Une fracture après l’échec à la CAN
Pour rappel, les Verts avaient quitté la compétition dès la phase de groupes, un échec cuisant pour une équipe dirigée par Belmadi depuis plus de cinq ans. Sous sa houlette, l’Algérie avait pourtant brillé en remportant la CAN 2019 en Égypte, un sacre historique qui avait solidifié sa position à la tête de l’équipe. Avec qui il a remporté 42 victoires, effectué 16 matchs nuls et concédé seulement 6 défaites.

Cependant, après la débâcle de 2023 et l’élimination en phases de poules lors de la CAN ivoirienne, les relations entre Belmadi et la FAF se sont détériorées. Walid Sadi, président de la fédération, avait décidé de mettre fin à sa mission, malgré l’absence d’objectifs clairement définis dans le contrat du technicien. Dans un premier temps, Belmadi semblait accepter son sort. Mais il s’est ensuite accroché à son poste, compliquant la transition envisagée par la FAF malgré la nomination de Vladimir Petkovic.

Les zones d’ombre sur le contrat
Le nœud du problème réside désormais, un an après son départ, dans les modalités de résiliation du contrat de l’Algérien. Celui-ci, protégé par un bail sans objectifs précis, aurait exigé une rupture unilatérale de la part de la FAF pour acter son départ, condition qui n’a pas été remplie selon plusieurs sources.

Cela signifie que l’ex-sélectionneur pourrait saisir la FIFA pour réclamer le paiement intégral de ses indemnités, un litige qui reste aujourd’hui non-résolu.

Interrogé sur ce sujet délicat, Mohamed Bouzenad, secrétaire général de la FAF, a préféré botter en touche en se retranchant derrière la période de deuil que traverse Belmadi, dont le père est récemment décédé :

“J’aurais aimé répondre. Mais par rapport justement au moment de recueillement… Le dossier est simple. On en parlera à une autre occasion peut-être. Monsieur Belmadi vient d’enterrer son père.

Il est préférable de ne pas aborder ce sujet” a-t-il déclaré pour l’émission Dz News, laissant planer le doute sur un éventuel règlement du différend.

L’absence de clarification alimente les spéculations sur les responsabilités de chaque partie et l’éventuelle intervention de la FIFA. Si la page Belmadi, figure marquante du football algérien, a définitivement été tournée, le flou entourant son contrat reste entier.

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