La députée européenne profitera de son déplacement aux États-Unis pour aller à la rencontre d’élus proches du milliardaire américain. Marion Maréchal devrait y croiser ses anciens alliés Sarah Knafo et Éric Zemmour.
Une présence en forme de symbole. La députée européenne Marion Maréchal sera présente lundi 21 janvier à Washington pour assister à l’investiture de Donald Trump,à laquelle elle a été conviée, d’après des informations de CNews confirmées par BFMTV.com.
Tournée d’élus proches de Donald Trump
En rupture de banc avec Reconquête, Marion Maréchal pourrait croiser Éric Zemmour et Sarah Knafo, qui seront également présents.
Désormais vice-présidente du parti Conservateurs et réformistes européens, un temps dirigé par l’Italienne Giorgia Meloni, la petite-fille de Jean-Marie Le Pen va profiter de ce voyage pour multiplier les contacts avec des proches de Donald Trump.
La veille du retour du milliardaire américain à la Maison-Blanche, la députée sera par exemple présente au « Trump victory rally », une sorte d’immense meeting pour fêter sa victoire avec ses partisans et ses proches.
Une place à redéfinir
Dans les jours qui suivront l’investiture du président, Marion Maréchal fera la tournée d’élus républicains et de plusieurs think tank proches de Donald Trump. Le Rassemblement national, qui entretient des relations distantes avec l’homme d’affaires depuis l’assaut raté du Capitole en 2020, n’a, lui, pas reçu officiellement d’invitation.
De quoi faire quelques belles images pour la députée européenne, qui tente de retrouver sa place au sein de l’écosystème d’extrême droite. Depuis l’explosion de son alliance avec Éric Zemmour lors des dernières législatives, l’eurodéputée se cherche.
En dépit de son soutien à l’alliance entre Marine Le Pen et Éric Ciotti à l’Assemblée nationale, le patron du RN Jordan Bardella a écarté son retour au sein de son mouvement.
En octobre dernier, Marion Maréchal a lancé son propre parti intitulé « Identité-Libertés » pour construire « une droite civilisationnelle ». Après la mort de Jean-Marie Le Pen le 7 janvier dernier, l’élue a promis de « ne pas abandonner la mission » politique de son grand-père.
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