Une première réunion entre le gouvernement et les partenaires sociaux sur la réforme des retraites a eu lieu ce vendredi. L’occasion de fixer le calendrier et de « constater l’ampleur des désaccords », pour la CGT.
Réunis en « conclave », les partenaires sociaux et le gouvernement ont échangé pour la première fois sur la réforme des retraites ce vendredi. A l’issue de cette réunion, le Premier ministre François Bayrou s’est fixé comme objectif l’obtention d’un accord « fin mai », estimant « inimaginable que ce problème si important pour la société française se résolve uniquement par l’épreuve de force ».
Cette idée qu’ils vont partager des mois et des mois de travail, pour moi, c’est une idée fructueuse », s’est-il réjoui, déplorant l’état de « blocage général » dans lequel se trouve la France.
« On est un pays qui n’a pas de budget, pas de majorité, dans lequel les uns ne cessent de s’affronter aux autres (…) et on ne peut pas en rester là parce que pendant ce temps, le monde nous assiège », a assuré le Premier ministre.
François Bayrou a également annoncé que la mission flash confiée à la Cour des Comptes rendrait ses conclusions le 19 février.
« Désaccords »
En face, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a estimé que cette première réunion avait été « l’occasion de constater l’ampleur des désaccords ». Les organisations syndicales se sont toutes exprimées pour dénoncer les 64 ans » et demander l’abrogation de la réforme, a poursuivi la syndicaliste pour qui, « la réunion d’aujourd’hui a confirmé que la page de la mobilisation n’est pas tournée et que la réforme des retraites ne peut pas rester en l’état ».
Presque sur la même ligne, la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon a estimé que le cadre était « posé » mais qu’il fallait un « bougé sur l’âge légal ».
AFP
