Arrestation d’un diplomate nigérian en Indonésie : Jakarta s’excuse et promet d’enquêter

« I can’t breathe » ! L’arrestation violente d’un diplomate nigérian en Indonésie suscite le courroux d’Abuja qui condamne « un acte contraire au droit international ».

Le ministère des Affaires étrangères indonésien a exprimé ses regrets, jeudi 12 août, après l’arrestation musclée d’un diplomate nigérian par des agents de l’immigration à Jakarta, la capitale du pays, samedi dernier.

« Cet incident était isolé et n’a rien à voir avec l’engagement de l’Indonésie à remplir ses devoirs en tant que pays hôte, conformément aux conventions de Vienne sur les relations diplomatiques », a déclaré le porte-parole du ministère indonésien des Affaires étrangères, Teuku Faizasyah, à la presse. « Le ministère du Droit et des Droits de l’Homme a lancé une enquête interne à la suite de cet incident », a-t-il ajouté.

La vidéo de l’arrestation d’Abdulrahman Ibrahim, devenue virale sur les réseaux sociaux, montre un homme plaqué sur le siège d’un véhicule par plusieurs individus, hurlant « Je ne peux pas respirer ».

« I can’t breathe » ! L’arrestation violente d’un diplomate nigérian en Indonésie suscite le courroux d’Abuja qui condamne « un acte contraire au droit international ».

Au cours d’une conférence de presse retransmise jeudi, le chef du bureau de Jakarta du ministère des Droits de l’homme, en charge de l’immigration, Ibnu Chuldun, a justifié la violence de l’arrestation par « l’absence de coopération » de l’agent consulaire, affirmant qu’il avait refusé de montrer, dans un premier temps, ses pièces d’identité et tenté ensuite de briser la vitre de la voiture avec une e-cigarette, blessant un agent.

L’incident se serait toutefois « réglé à l’amiable », le jour même, après l’intervention de l’ambassadeur du Nigeria près l’Indonésie, selon M. Chuldun.

Mais Abuja ne décolère pas. Mercredi, le gouvernement fédéral a « exigé des sanctions appropriées contre les fonctionnaires concernés et a rappelé son ambassadeur en Indonésie pour des consultations, y compris un examen des relations bilatérales », a déclaré Esther Sunsuwa, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, dans un communiqué.

Source: bbc

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