Dans un mauvais soir après le départ de Pierre Sage, l’OL a concédé le nul 1-1 contre Ludogorets, sous les yeux de son futur entraîneur, Paulo Fonseca. Le contrat est tout de même rempli pour l’intérimaire Jorge Maciel car les Gones finissent ce premier tour de Ligue Europa dans le top 8, et se qualifient directement pour les 8es de finale.
Ambiance particulière mais objectif qualif’. Des banderoles hostiles à John Textor et aux joueurs accueillaient l’OL au Groupama Stadium, deux jours après le licenciement de Pierre Sage de son poste d’entraîneur. C’est pourtant lui qui a mis le club, 5e au coup d’envoi, dans les meilleures conditions pour obtenir une qualification directe en 8e de finale de Ligue Europa au moment de recevoir Ludogorets Razgrad. Mais c’est bien Jorge Maciel qui prenait place sur le banc, alors qu’un nul suffisait pour assurer ce strapontin européen.
Sous les yeux du futur coach, Paulo Fonseca, l’intérimaire optait pour une équipe sans plusieurs cadres mis au repos (Mata, Matic, Lacazette ou encore Tagliafico), ni Fofana, blessé.
Sage manquait, et ça se voyait. Les Gones offraient un visage des mauvais soirs dans cette première demi-heure. Les joueurs donnaient l’impression de ne pas être concentrés sur l’objectif d’une qualification directe. Les Bulgares n’en demandaient pas tant. Ils profitaient du manque de pressing pour faire circuler le ballon et enchaînaient les mouvements.
La défense lyonnaise se faisait surprendre une première fois par Soqui, parti dans le dos.
Cruz reprenait son centre d’une talonnade déviée in extremis par Caleta-Car (7e), lequel jouait encore les sauveurs quelques instants plus tard (10e). La frappe du remuant Marcus, elle, échappait au cadre (15e), comme celle un peu molle de Son (21e).
L’OL puni par son laxisme
À l’image de Maitland-Niles et Tessmann, Lyon avait besoin d’un réveil sous peine de se faire punir à un moment donné. C’est Cherki, seule satisfaction ou presque depuis le début de la rencontre, qui sonnait la charge. Il réalisait un sublime numéro dans la surface avant de frapper au-dessus (24e). Dans la foulée, il provoquait côté droit avant d’offrir un centre parfait pour Tolisso, dont la tête était formidablement repoussée par Padt (26e). Le 2e gardien de Ludogorets entamait sa belle soirée. Il poursuivait son festival devant Nuamah (36e, 41e), exigeant de Perri d’être au rendez-vous lui aussi sur cette énorme occasion de Camara (45e+1).
L’OL avait montré du mieux avant la pause, laissant espérer pour la suite de la soirée.
Malgré un pressing toujours déficient et une prestation d’ensemble poussive, ce meilleur visage se confirmait rapidement, bien aidé par l’erreur de Son, dont la passe vers son gardien profitait à Mikautadze. L’attaquant servait Tolisso en retrait pour conclure (1-0, 54e). L’OL prenait les devants mais faisait toujours face à ses trous d’air. Maitland-Niles se manquait à nouveau, laissant Vidal défier Perri, qui remportait son duel (56e).
Les entrées de Matic et de Lacazette n’offraient pas plus d’équilibre durant cette dernière demi-heure où Mikautadze aurait dû bénéficier d’un penalty (60e), tandis que Padt dégoutait Maitland-Niles (70e) et Caleta-Car (73e). Laissé en vie, Ludogorets se permettait d’égaliser au bout d’un contre éclair conclu par Almeida (1-1, 77e), et aurait même pu l’emporter sans un arrêt miraculeux de Perri dans le temps additionnel sur Camara (90e+2). L’OL sauve le nul mais enchaine un 6e match de suite sans victoire.
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