Après avoir remporté son procès contre les tabloïds britanniques, le prince Harry fait de nouveau face à la justice. Ce mercredi 5 février, une audience était organisée au sujet de l’obtention de son visa américain.
Le procès remporté par le prince Harry contre les tabloïds qui lui aurait permis de gagner 2 millions de livres sterling, avait déjà fait couler beaucoup d’encre. Alors que cette affaire, comme le rapporte le Daily Beast, s’était conclue par la signature d’un accord fin janvier, une autre mêlant de nouveau le prince Harry a fait parler. Ce mercredi 5 février, une audience s’est tenue au sujet de son visa américain.
Une première depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Le président américain avait déjà fait savoir qu’il ne portait pas les Sussex dans son coeur.
Le mensonge est au coeur de cette nouvelle affaire. En 2023, dans son livre choc Le Suppléant, l’époux de Meghan Markle reconnaissait avoir consommé de la cocaïne, de la marijuana et des champignons hallucinogènes dans sa jeunesse. Mais a-t-il déclaré cette consommation passée lors de sa demande de visa, obtenu en 2020 ? Cette question a turlupiné l’association conservatrice américaine Heritage Foundation, qui a demandé la publication des documents ayant permis au frère du prince William d’obtenir son visa.
En septembre, la requête des conservateurs avait été refusée, car le sujet n’avait pas été considéré comme étant d’intérêt public.
Mais, alors que Donald Trump a fait son come-back, les choses pourraient-elles être différentes ? Comme l’a rapporté le Sun , le juge Nichols a accepté de rouvrir le dossier. Mais il n’est pour le moment pas question d’expulsion. Il faudrait de longues démarches juridiques pour en arriver là.
« S’il a menti… » : Donald Trump avait déjà prévenu le prince Harry
« Nous devrons voir s’ils savent quelque chose sur la drogue, et s’il a menti, ils devront prendre les mesures appropriées », avait déclaré Donald Trump sur GB News en mars 2024, estimant que le prince Harry ne devait pas bénéficier de « privilèges ». Selon le Sun, s’il le souhaite, le président américain peut demander lui-même « la communication des documents relatifs à la demande de visa ».
L’avocat du département de la Sécurité intérieure des États-Unis, John Bardo, dénonce des « spéculations » et rappelle qu’ »aucune information accessible au public ne montre que le prince Harry ait jamais été condamné pour une infraction liée à la drogue ».
Une expulsion du fils cadet de Diana semble loin d’être à l’ordre du jour.
Par le passé, plusieurs stars avaient déjà été interdites d’entrée sur le territoire américain en raison de leur consommation de drogue, comme Diego Maradona ou Amy Winehouse.
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