Plus largement, 2021 devrait largement se classer parmi les années les plus chaudes jamais enregistrées.
Récemment, le prestigieux Giec a présenté son dernier rapport sur l’état du climat; des travaux aussi pessimistes qu’alarmants, dont il faut espérer qu’ils auront été dûment pris en compte par les responsables politiques. Mais ce n’est pas le seul groupe d’experts à proposer des travaux sur cette question cruciale. C’est aussi le cas de la NOAA, l’agence américaine qui gère les problématiques en lien avec l’atmosphère, l’océan et le climat. L’organisme vient d’ailleurs de publier un résumé de ses derniers travaux; dans la continuité des travaux de leurs collègues, ils indiquent clairement que juillet 2021 a été le mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre.
“Juillet est typiquement le mois le plus chaud de l’année à l’échelle globale, mais juillet 2021 s’est surpassé en devenant le mois le plus chaud jamais enregistré”, explique son administrateur, le professeur de climatologie Rick Spinard.
Des résultats cohérents avec ceux du Giec
À l’échelle de la planète, la température moyenne de la surface terrestre (continents et océans compris) a atteint 15,8°C, soit 0,01°C de plus que le précédent record. Cela en fait le mois le plus chaud depuis le début des relevés de la NOAA il y a 142 ans. Dans l’hémisphère Nord, la température était même supérieure de 1,54°C à la moyenne. Avec cet été particulièrement chaud, 2021 devrait se classer sans souci parmi les 10 années les plus chaudes jamais enregistrées d’après l’agence américaine.
Certains biomes ont apparemment été particulièrement affectés par cette dynamique délétère. Dans l’arctique, la couverture de glace a rarement été aussi faible. La fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes est également liée au changement climatique; et sans surprise, l’activité des ouragans comme Elsa et autres tempêtes tropicales a été plus intense que la moyenne au cours du mois de juillet, d’après la NOAA.
Si le tableau est toujours aussi inquiétant, il est au moins bon de constater que les différentes institutions indépendantes se rejoignent toutes par rapport à l’urgence de la situation. Car une chose est sûre : juillet 2021 a peut-être glané un nouveau record, mais il y a malheureusement peu de chances qu’il tienne très longtemps.
Source: jdg
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