Meurtre de Louise : le suspect de 23 ans est passé aux aveux

_Cinq jours après le meurtre de Louise, 11 ans, l’auteur présumé des faits a été identifié.

_Ce mercredi, le procureur de la République d’Évry a annoncé que l’homme placé en garde à vue depuis lundi pour « meurtre sur mineure de 15 ans » était passé aux aveux.

_Son ADN a été retrouvé sur les mains de la victime de 11 ans.

Après la levée sans poursuite de quatre gardes à vue intervenues dans les premiers jours suivant le meurtre de Louise, le doute persistait encore.

Mais cette fois, les enquêteurs de la Division de la criminalité organisée et spécialisée de Versailles (DCOS78) semblent avoir face à eux l’auteur présumé du crime. 

Ce mercredi, le procureur de la République d’Évry a annoncé que cet homme de 23 ans placé en garde à vue depuis près de quarante-huit heures pour « meurtre sur mineure de 15 ans » était passé aux aveux. 

« Je vous informe que le principal suspect a reconnu les faits qui lui étaient reprochés lors de sa garde à vue », a communiqué le magistrat aux médias dans un bref message. 

L’ADN du suspect sur les mains de la victime

Mardi, alors que le suspect avait déjà passé vingt-quatre heures face aux enquêteurs, le magistrat avait fait savoir que l’ADN de ce dernier avait été retrouvé « sur les mains de la jeune fille ».  

L’autopsie de la victime réalisée samedi dernier, peu après la découverte de son corps sans vie dans le bois des Templiers à Épinay-sur-Orge, a révélé la présence de « très nombreuses plaies commises avec un objet tranchant dans les parties vitales ». Le suspect s’est-il blessé avec cet objet t qui demeure introuvable – dont on ne sait s’il s’agit d’un couteau ou d’une arme par destination – ou ces blessures ont-elles été occasionnées par l’adolescente, alors qu’elle tentait de se défendre ?

La question reste sans réponse à ce stade. 

De même que celle du mobile. Ce mercredi matin, on ignorait toujours les raisons pour lesquelles la jeune fille a été tuée. Le procureur pourrait peut-être le révéler ce mercredi soir, à l’occasion d’une conférence de presse prévue à 18h au tribunal judiciaire d’Évry.

TF1

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