Lundi 24 février 2025, selon une interview accordée au Sunday Times, l’auteur d’investigation Andrew Lownie révèle que les véritables préoccupations entourant le prince Andrew sont d’ordre financier plutôt que sexuel.
Son train de vie extravagant a été passé à la loupe… Après quatre années d’enquête approfondie sur les finances du prince Andrew, en retrait de la famille royale depuis les scandales dont il a fait l’objet, l’auteur Andrew Lownie dévoile les zones d’ombre entourant les finances du duc d’York.
Il publiera ainsi en fin d’année The Lives of the Duke and Duchess of York, un ouvrage révélant que le duc continue discrètement ses activités commerciales et multiplie les déplacements au Moyen-Orient et en Suisse.
Alors que l’attention médiatique s’est principalement focalisée sur ses liens avec Jeffrey Epstein et les allégations de Virginia Giuffre, l’écrivain d’investigation estime que ce n’est pas cela le « véritable problème » du prince. Alors qu’il mène un train de vie princier malgré l’absence de fonction officielle, la source de ses revenus n’est pas dévoilée…
Et son patrimoine soulève des questions : un chalet suisse acquis pour 18 millions de livres sterling, une collection de montres et un garage rempli de voitures de luxe, dont une Bentley estimée à 220.000 £ et plusieurs Range Rover.
Un accès restreint aux informations officielles
L’auteur pointe également ses liens avec l’espion chinois présumé Yang Tengbo : « Le roi ne peut qu’espérer qu’il n’y aura pas d’autres scandales et que la presse et le public perdront bientôt tout intérêt pour son frère, au vu des preuves actuelles, cela est très peu probable », déclare une source citée dans l’ouvrage.
Mais en quatre ans d’investigation, Andrew Lownie a pu rencontrer de nombreux obstacles lors de ses recherches : l’accès aux dossiers publics relatifs au mandat du prince en tant que représentant spécial est limité. Malgré de nombreuses demandes en vertu de la loi sur la liberté d’information, les ministères concernés déclarent ne pas disposer des archives correspondantes.
Cette opacité institutionnelle, combinée à la protection dont bénéficie la famille royale, complique la traçabilité des richesses et alimente les spéculations sur les sources de financement du prince Andrew…
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