L’entraîneur du Club Africain, David Bettoni, aurait fait un choix radical concernant ses joueurs en plein mois de ramadan. De quoi faire polémique dans une Tunisie attachée à sa religion.
Grosse controverse en Tunisie, où l’affaire fait grand bruit. À quelques heures du match de championnat contre le Stade Tunisien jeudi (1-0), David Bettoni, entraîneur du Club Africain et ancien adjoint de Zinédine Zidane au Real Madrid, aurait pris une décision radicale : écarter trois joueurs de son groupe. La raison ? Leur refus de rompre le jeûne du ramadan avant la rencontre. Une décision qui suscite une vive polémique.
Un choix contesté
D’après plusieurs médias tunisiens, Hamdi Laabidi, Gaith Saghir et l’Algérien Abdelmalek Kelaleche ont tenu à observer leur jeûne en dépit de l’exigence physique du match. Les trois joueurs auraient tenté de convaincre Bettoni qu’ils étaient capables de tenir le rythme sans affecter leur performance. Mais le technicien français serait resté inflexible et aurait exclu les trois éléments de la liste des joueurs convoqués.
Cette décision a provoqué une vague de réactions sur les réseaux sociaux, notamment en Algérie, où le soutien aux joueurs a été massif. Beaucoup estiment que leur exclusion est une atteinte à la liberté religieuse, d’autant plus dans un pays majoritairement musulman.
Un débat qui dépasse le terrain
Ce n’est pas la première fois que la question du jeûne pendant les compétitions sportives est soulevée. Dans plusieurs championnats européens, des pauses sont aménagées pour permettre aux joueurs musulmans de rompre leur jeûne pendant les matchs disputés en soirée.
Mais en Tunisie, cette situation prend une tournure beaucoup plus polémique, notamment en raison du choix radical de l’entraîneur.
🚨 OFFICIEL : David Bettoni, ancien adjoint de Zinedine Zidane et triple vainqueur de la Ligue des Champions, devient le nouvel entraîneur du Club Africain ! 🔴⚪️ pic.twitter.com/2GHrpdu2QY
— Noussour 🇹🇳 (@NoussourTN) July 11, 2024
Pendant ce temps, le Club Africain s’est imposé sur le fil (1-0) face au Stade Tunisien, mais cette victoire passe presque inaperçue face à la controverse qui anime désormais les débats.
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