Vivian Jenna Wilson, fille aînée d’Elon Musk a pris la parole publiquement sur un réseau social en accusant son père d’avoir recouru à des FIV sélectives pour choisir le sexe de ses enfants. La jeune femme assure que le milliardaire aurait agi ainsi en privilégiant une descendance masculine.
Elon Musk est le père de 14 enfants dont 11 sont nés garçons. Cela ne serait pas dû au hasard de la nature selon sa fille Vivian Jenna Wilson. Femme transgenre, elle a accusé son père d’avoir eu recours à des FIV (fécondations in vitro) sélectives afin de choisir le sexe de ses enfants.
« Le sexe qui m’a été assigné à la naissance était une marchandise qui a été achetée et payée.
Donc, quand j’étais féminine enfant et que je me suis révélée transgenre, j’allais à l’encontre du produit qui était vendu. Cette attente de masculinité contre laquelle j’ai dû me rebeller toute ma vie était en fait une transaction monétaire », a-t-elle expliqué sur son compte Threads.
Qu’est-ce que la FIV sélective ?
La première femme d’Elon Musk, avait confié à Marie Claire qu’elle avait ainsi recouru aux services d’une clinique spécialisée en FIV afin de tomber enceinte de Vivian Jenna Wilson et de son jumeau Griffin Musk. La médecine peut ainsi déterminer le sexe d’un embryon grâce à un diagnostic pré-implantatoire.
Elle ne peut être autorisée que pour de rares raisons médicales si l’un des parents risquent de transmettre une pathologie génétique et héréditaire grave liée précisément au sexe de l’enfant.
Dans ce cas précis, les médecins vont alors choisir précisément les chromosomes d’un embryon non porteurs du gène en question qui sont ensuite transférés dans l’utérus de la mère. Cette intervention détermine alors le sexe de l’embryon.
La FIV sélective est-elle légale ?
Cette technique de procréation médicalement assistée n’est pas légale en France. Cela est également le cas pour l’Union Européenne. La législation est tout autre aux Etats-Unis où des cliniques privées monnaient ce service. Certaines destinations sont aussi connues pour proposer cette opération comme Chypre. Cette méthode de conception lance un important débat d’éthique face aux avancées de la génétique.
afp