347 km en bus, arrivée à 4h du mat’… La nuit chaotique du Cameroun avant l’Eswatini

À quelques heures d’un match crucial contre l’Eswatini ce mercredi dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, la sélection camerounaise a vécu une nuit cauchemardesque. Privés de vol pour rallier Nelspruit, les Lions Indomptables ont dû parcourir 347 km en bus, arrivant à destination en pleine nuit, visiblement épuisés.

Un contretemps qui change tout
Tout avait pourtant bien commencé. L’équipe du Cameroun avait décollé de Yaoundé mardi à bord d’un vol spécial Camair-Co, avec une escale prévue à Johannesburg avant de rejoindre Nelspruit, en Afrique du Sud, où se joue la rencontre. Mais sur place, gros couac : leur vol interne est annulé, l’aéroport ayant été fermé.

Les joueurs et le staff se retrouvent alors bloqués, errant dans les locaux de l’aéroport sans solution immédiate.

Les heures passent, la tension monte, et face à l’absence d’alternative aérienne, une seule option s’impose : la route.

347 km d’asphalte et une arrivée au bout de la nuit
Dans la nuit, la délégation camerounaise prend donc la direction de Nelspruit en bus, parcourant les 347 km qui les séparent de leur destination. Un périple harassant, qui se termine à 4h du matin, soit à peine 14 heures avant le coup d’envoi du match.

Épuisé par ce voyage imprévu, Moumi Ngamaleu résume l’état d’esprit de l’équipe sur Snapchat :

« C’est trop. Je n’ai même pas la force pour parler. Que Dieu nous garde seulement ! »

Une préparation loin d’être idéale
Alors que la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et le ministère des Sports se renvoient la balle, cette mésaventure, qui rappelle des épisodes similaires vécus par d’autres sélections africaines, soulève des questions sur l’organisation du voyage. Un plan de vol mal ficelé ? Un manque d’anticipation ?

Quoi qu’il en soit, les Lions Indomptables devront vite oublier cette nuit agitée pour se concentrer sur leur mission : décrocher un résultat face à l’Eswatini et poursuivre leur route vers la Coupe du monde 2026. Le tout au sortir d’une nuit loin d’être réparatrice…

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