Pour éviter les attaques terroristes que subi le pays, le gouvernement a annoncé vendredi vouloir réformer son système sécuritaire.
Le Burkina Faso veut réorganiser son système sécuritaire. Vendredi, le ministre junior de la Défense et celui de la Sécurité ont tenu une conférence conjointe à Ouagadougou pour expliquer cette réforme. Elle se fera sous l’« égide » du président Roch Marc Christian Kabore, qui occupe également le poste de ministre de la Défense, afin de mieux prendre en compte les menaces terroristes.
« Il s’agira pour nous de vaincre le péril terroriste et ses fléaux connexes par une réponse nationale holistique, rigoureuse qui mobilise l’ensemble de la nation, qui développe une coopération avec les Etats voisins et la communauté internationale tout en consolidant une cohésion sociale en assurant la paix et le développement », a déclaré Maxime Lomboza Kone, le ministre de la Sécurité.
Les changements vont porter sur les systèmes d’information, la logistique et les « conditions de vie » des forces armées. Et la première étape consistera à travailler sur la protection des biens et à aider les populations déplacées.
« Nous avons besoin que toute la nation se ressoude autour de l’essentiel », a continué le Général Aimé Barthelemy Simporé, ministre junior de la Défense. « Aucune nation dans ce monde n’a pu vaincre les défis d’une telle acuité, sans une unité nationale. »
Depuis près de 6 ans, le Burkina Faso fait face à une insurrection jihadiste qui a fait plus de 1 400 morts et contraint plus d’1,3 millions de personnes à quitter leur foyer. La dernière offensive en date est survenue le 18 août. Elle visait un convoi au nord du pays et a fait 80 victimes, dont 65 civils.
Source: euronews
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