Le conflit avec Thibaut Courtois, le fonctionnement particulier de l’Union Belge ou l’attitude exemplaire de Jan Vertonghen: Domenico Tedesco s’est exprimé pour la première fois depuis qu’il a été remercié par l’Union Belge.
Près de quatre mois après son éviction, Domenico Tedesco est revenu sur son aventure à la tête des Diables Rouges. L’ancien sélectionneur était l’invité de Phrasenmäher, un podcast du quotidien allemand Bild et il a évidemment d’abord été questionné sur son embrouille avec Thibaut Courtois.
Tedesco au sujet de l’affaire Courtois: “Ce sujet est clos”
Un constat? Le technicien germano-italien n’a pas de regret. “J’ai lu des choses après le départ de Courtois et j’ai tenu une conférence de presse. J’avais besoin de clarifier les choses, parce que ce qui était écrit ne correspondait pas tout à fait à la réalité.
Après ça, on commence forcément à se poser des questions.
Ai-je dit correctement les choses? Ai-je bien géré ça? Mais ça devient vite un jeu de va-et-vient et je ne veux pas de ça. Je suis en paix avec ça et pour moi ce sujet est clos”, insiste-t-il.
Surpris par le fonctionnement de l’Union Belge: “On ne peut pas vraiment parler d’unité”
Dans cette interview, Domenico Tedesco évoque aussi l’Union Belge et il a visiblement été surpris par son fonctionnement. “Après l’échec du Mondial au Qatar, la fédération a voulu mettre de nouvelles priorités. Beaucoup de jeunes joueurs ont été introduits dans l’équipe.
J’étais concentré sur ce rajeunissement.
Mais j’ai eu la malchance de connaître beaucoup de changements en peu de temps au sein de la fédération. J’ai signé mon contrat en février, mais le CEO est parti avant même mon premier match. J’ai connu trois présidents, quatre directeurs sportifs et deux directeurs techniques différents. On ne peut pas vraiment parler d’une fédération unie. L’approche a changé et c’est devenu plus difficile pour moi de travailler.”
Le professionnalisme de Jan Vertonghen: “Quelqu’un qui n’abandonne jamais”
Mais Domenico Tedesco garde quand même des bons souvenirs de son passage en Belgique et il a notamment été marqué par la personnalité de Jan Vertonghen. “Je ne peux dire que du positif à son sujet”, souffle l’Allemand.
“Il s’est blessé, à 36 ans, mais il a tout fait pour être prêt pour l’Euro.
C’est quelqu’un qui n’abandonne jamais, qui se donne toujours à 100% et qui veut toujours être dans la sélection. Même après plusieurs semaines avec son club. Il aurait pu venir me voir et me dire: ‘Coach, j’ai besoin d’appuyer sur le bouton pause’. Mais ça n’a jamais été le cas. C’est cool d’apprendre à connaître des gars comme ça.”
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