Il aura fallu 15 années à Lille pour retrouver les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Leader inattendu de son groupe, Lille se déplaçait à Wolfsburg pour tenter d’écrire une page mémorable de son histoire européenne.
Dans une poule G extrêmement serrée, toutes les équipes étaient encore en mesure de se qualifier pour le tour suivant, y compris les Allemands, qui avaient leur destin en main puisqu’une victoire leur suffisait.
Le Losc, vainqueur de ses deux dernières rencontres à Séville (2-1) et contre Salzbourg (1-0), avait un peu plus de latitude puisqu’un match nul permettait au club nordiste d’atteindre le top 16 européen pour la deuxième fois de son histoire.
Gonflés à bloc et ne voulant pas laisser passer leur chance d’offrir à la France un deuxième représentant en huitièmes de finale de l’épreuve-reine, deux semaines après la qualification du PSG, les Lillois ont ouvert le score en première période grâce au pied gauche de Yilmaz, dès la 11e minute.
Juste après, Wolfsburg passe tout près de l’égalisation avec une frappe terrible du pied gauche aux 20 mètres de Waldschmidt, dont la trajectoire croisée fuse au ras du poteau droit de Gbric.
À la 35e, Yilmaz a la possibilité de faire un double avec une frappe enroulée du pied droit cadrée, à la suite d’un sur coup franc. Casteels bloque aisément le ballon près de son poteau droit. Malgré les douze centres de Wolfsburg en première période, les Allemands ne sont pas en mesure de revenir au score.
En seconde période, sur une action individuelle, Jonathan Ikoné décoche une frappe puissante du gauche aux 20 mètres, repoussée par le portier allemand au-dessus de la cage (53e). Après un temps faible, Lille finit par trouver une nouvelle fois le chemin des filets pour faire le break avec Jonathan David (72e). Angel Gomes inscrit le troisième but dans la foulée (78e). Wolfsburg réduit le score avec Steffen (89e).
Alors que le Losc était pourtant mal parti dans cette campagne européenne après un nul contre Wolfsburg (0-0) et une défaite à Salzbourg (2-1), les Dogues ont ensuite réussi à se remobiliser pour carrément terminer à la première place d’un groupe relevé.