En janvier prochain, le castrage à vif des porcelets sera interdit. Mais pour préserver la qualité de la viande, les industriels ne souhaitent pas que les porcs restent «entiers».
Les industriels de la viande proposent de payer plus cher les porcs qui auront été castrés sous anesthésie après l’entrée en vigueur en janvier de l’interdiction de castrer ces animaux à vif, a indiqué jeudi leur organisation professionnelle. La castration des porcelets sans anesthésie sera interdite en janvier. Tous les mâles ne garderont pas pour autant leurs attributs.
La poursuite de la castration – avec anesthésie – est souhaitée par des abatteurs comme le géant Bigard et les professionnels de la charcuterie sèche (jambon sec, saucisson…). L’opération permet d’avoir une viande plus grasse, des animaux moins agressifs et de se prémunir de l’odeur d’urine dégagée à la cuisson par certains mâles «entiers».
Mais l’anesthésie locale impliquera du temps de travail et des dépenses supplémentaires (achat des produits anesthésiants) pour les éleveurs, qui attendent des abatteurs qu’ils prennent en charge ce surcoût.
Le syndicat des industriels de l’abattage, de la découpe et de la transformation Culture Viande indique jeudi qu’il «propose aux abattoirs d’acquitter aux éleveurs une plus-value» de 2 centimes du kilo «pour la prise en charge du coût de la castration des porcelets mâles sous anesthésie».
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