Si le massacre d’animaux marins est souvent l’apanage des pays asiatiques (chasse à la baleine, massacre de dauphins au Japon, Corée du Sud, etc.), ces pratiques existent également en Europe.
Outre la chasse à la baleine en Islande et en Norvège, un pays s’adonne chaque année à une pratique sanguinaire : le Grindadrap, c’est à dire le rabattage et le massacre de familles entières de dauphins-pilotes (ou globicéphales, ou encore baleines-pilotes) aux îles Féroé (Danemark)[1]. Une tradition barbare soutenue officiellement par le gouvernement danois et trop souvent passée sous silence par les médias et dirigeants européens. Ames sensibles s’abstenir…
Le grindadrap : une pratique très ancienne On peut affirmer avec certitude que le Grindadrap existe depuis le XVIe siècle, même s’il a date probablement du IXe siècle. Cette chasse aurait été importée des Vikings qui la pratiquaient dès le Ve siècle. De 1709 à aujourd’hui, les prises ont toutes été consignées dans un registre et tout cétacé attrapé y figure : chaque année, entre plusieurs centaines à plus d’un millier de baleines et dauphins sont capturés et tués.
C’est aujourd’hui le Musée d’Histoire Naturelle des îles Féroé, à Tórshavn, qui détient ce fameux registre. Les Féringiens[2] sont le dernier peuple du Nord à s’adonner à ce type de pêche à la baleine, alors que cette pratique était autrefois extrêmement répandue en Atlantique-Nord et même au-delà. A l’origine, le grindadrap demandait une grande coordination des pêcheurs embarqués sur des bateaux, qui devaient encercler un groupe de baleines ou de dauphins et les emmener dans une baie, où les cétacés étaient bloqués dans les eaux peu profondes.
Les pêcheurs restés sur le rivage s’avançaient dans l’eau et traînaient les baleines jusqu’au bord avec des cordes et des crochets, puis les poignardaient et les égorgeaient avec de grands couteaux (des grinds) tout en leur brisant la colonne vertébrale. Des variantes consistent à harponner les baleines puis les capturer dans des filets.
Après le Grindadrap, les participants comptent le nombre de prises et évaluent la pêche. Les autorités locales distribuent équitablement et gratuitement la viande et la graisse de baleine aux résidents, qui les ramènent chez eux pour préparer la viande. Un Grindadrap bien mené pouvait nourrir le village tout entier pendant des mois et était l’occasion, pour les jeunes pêcheurs, de soit-disant prouver leur virilité.
Une tradition culturellement très ancrée
Autrefois nécessaires pour nourrir la population féringienne, les massacres de globicéphales n’ont plus de sens aujourd’hui alors que les iles Féroé affichent l’un des niveaux de vie les plus élevés d’Europe[3].
Selon l’association Sea Shepherd, les partisans de ce massacre soutiennent que sans cette consommation de viande de baleine, leur peuple n’aurait pu survivre et qu’elles sont un véritable « don » de Dieu…
En outre, on sait aujourd’hui que la viande et la graisse de ces animaux contient des polluants et des substances toxiques, dues à l’activité d’industries lourdes d’autres pays, qui se sont accumulés dans les tissus des animaux via le processus de la bioaccumulation[4]. À cause de fortes concentrations de mercure et de PCB[5] dans ses tissus, la chair des globicéphales n’est plus considérée comme comestible par le corps médical féringien lui-même depuis fin 2008. Les taux de toxicité dépassent largement les limites imposées par la législation européenne. Beaucoup d’habitants ont réduit leur consommation de viande et de graisse de baleine, suite aux publications du système hospitalier féringien, mais cette consommation n’a pas disparu complètement : elle reste une tradition culturelle.
Le Grindadrap perdure donc et est aujourd’hui le plus grand massacre de mammifères marins d’Europe : plus de 1 500 cétacés y trouvent la mort dans plus d’une vingtaine de baies.
Mais La « tradition » s’est largement modernisée : les Féringiens utilisent désormais des bateaux rapides et modernes équipés de moteurs ultra-puissants et on recours à des moyens de communication et détection imparables : téléphones portables, sonars… On est loin des barques et des signaux de fumée d’antan.
Les Féringiens partagés entre culture et prise de conscience
« Jákup, a grandi comme tous les Féringiens avec le grindadráp. Pour lui c’est normal, ça fait partie de leur « culture ». Son opinion est représentative de celle de la plupart des Féringiens, qui ont été historiquement sous le joug de puissances étrangères, à travers les siècles, et ont lutté pour survivre dans des conditions extérieures difficiles », indique Sasha Abdolmajid dans Ceta Journal.
De plus, Jàkup dénonce l’hypocrisie des donneurs de leçons : « Ne me dîtes pas que chasser la baleine est mauvais alors que vous vous empiffrez de hamburgers. Si vous êtes végétalien, alors je vous supporte pleinement. »
Marna Olsen, une végétarienne Féringienne de 30 ans s’est engagée pour mettre fin au grindadráp, notamment à travers son blog GRINDABOÐ.FO. « Je suis persuadée que nous devrions traiter la planète le plus respectueusement possible« . « Même si Olsen perçoit toujours un grand soutien à cette chasse au globicéphale, elle ressent aussi, dans ses rencontres personnelles avec les habitants, une prise de conscience de plus en plus importante de la souffrance inutile causée par ces battues.
De plus en plus de Féringiens sont d’avis que la chasse devrait stopper. Elle n’est plus nécessaire. Le problème de la pollution joue un rôle crucial. » explique Ceta Journal. Paradoxe de notre époque : la pollution des milieux marins pourrait bien sauver les globicéphales dans le futur.
Olsen dénonce aussi une tradition qui ne prête guère d’attention au caractère social et affectif des cétacés : « Que pensent-ils du fait qu’à chaque battue l’ensemble du groupe de baleines est exterminé, y compris les mères enceintes et les bébés ? Que pensent-ils du fait que les baleines souffrent énormément de stress et d’anxiété lorsqu’elles sont pourchassées dans une baie, jusqu’à ce qu’elles soient bloquées, et fassent ensuite l’expérience de la manière dont les membres de leur famille sont abattus, l’un après l’autre, jusqu’à ce que leur tour vienne? Nous sommes tous familiarisés avec les images du grindadráp, mais qu’en est-il des baleines ?« , rapporte Ceta Journal.
Les globicéphales, une espèce menacée
Les dangers que doit affronter le globicéphale sont nombreux : surpêche, raréfaction de leur nourriture, pollution, acidification des océans, captures accidentelles, nuisances sonores liées aux activités militaires, tests sismiques… autant de raisons qui expliquent sans doute leurs échouages réguliers. À cela s’ajoutent ces massacres traditionnels particulièrement choquants.
Dans la région des îles Féroé, la population de globicéphales est estimée à environ 31 000 (Waring et al . 2006), mais il n’existe pas d’information sur les tendances mondiales et cette chasse ne semble pas compromettre la survie de l’espèce, contrairement aux filets dérivants des chalutiers.
Il n’empêche : les baleines pilotes sont classées « strictement protégées » par la Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe (Convention de Berne), parce qu’elles sont sur la liste des espèces menacées de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).
Par conséquent, en laissant le massacre se poursuivre aux Féroé, le Danemark manque à ses engagements de signataire de la Convention de Berne.
Aux îles Féroé, quelques mesures ont été prises pour limiter les prises : seules 23 plages autorisent ce type de pêche. Amener les cétacés sur une autre plage est illégal. De plus, le gouvernement a donné aux autorités civiles le pouvoir d’interdire le Grindadrap si la nourriture n’est pas nécessaire. Ailleurs en Europe, l’espèce est sérieusement protégée et des mesures sont prises pour éviter sa capture accidentelle, notamment via les filets dérivants interdits depuis 2002 dans l’Union Européenne.
Sea Shepherd, une des nombreuses organisations qui s’opposent au Grindadrap
C’est dans les années 1980 que les associations de défense des animaux ont commencé à dénoncer la persistance de cette pratique, même si « Greenpeace se retire de l’opposition en 1985 en raison des modifications apportées à la méthode d’abattage suite à la demande des ONG pour la rendre plus humaine (interdiction de certains outils remplacés par d’autres) et en reconnaissant le caractère « traditionnel » et de subsistance de la chasse » indique Géo Confluences. Sea Shepherd[6] est engagé dans la lutte contre le Grindadrap depuis 1984 et a plusieurs fois navigué jusqu’aux iles Féroé pour empêcher les massacres sur place. La fondation Brigitte Bardot s’est récemment associée à Sea Shepherd, et a cofinancé un navire moderne d’interception qui a notamment servi à dénoncer le massacre des îles Féroé.
Durant l’été 2011, Paul Watson et l’équipe de Sea Shepherd s’y étaient rendus pour aider au tournage d’un documentaire américain, intitulé « Whale Wars[7] ». Leur objectif était de recueillir des images et si possible empêcher le massacre des globicéphales. Aucun Grindadrap n’a eu lieu en leur présence, mais la pratique n’a pas cessé pour autant.
Paradoxalement, certains Féroïens « remettent en cause l’efficacité de ses actions, affirmant l’effet inverse à celui attendu par Sea Shepherd : un regain d’intérêt pour cette pratique. » explique Géo Confluences. En cause : « ses actions jugées intrusives, militarisées, aliénantes et déraisonnées ».
2014 : le massacre continue…
30 ans après, les bateaux féringiens poursuivaient le harcèlement de près d’une centaine de globicéphales aux îles Féroé mais l’action de Sea Sheperd portait ses fruits : 33 dauphins avaient été tués contre 1 300 l’année précédente.
Si il est impossible aux bénévoles de l’association d’empêcher totalement cette boucherie soutenue par une grande partie des habitants, Paul Watson se félicite : « Le point positif est que nous avons désormais une preuve de l’implication du gouvernement danois, Sea Shepherd en avisera le Parlement Européen et demandera qu’une sanction soit prise contre le Danemark pour collaboration avec un massacre illégal de cétacés ».
Saison 2015 : les autorités danoises encouragent et protègent le massacre
Ignorants la contestation internationale, les pêcheurs ont repris leur macabre activité samedi 6 juin 2015 : environ 130 globicéphales ont été tués, ce qui en fait l’un des grind les plus sanglants depuis au moins deux ans.
« Les plages des Iles Féroé sont une fois de plus rouges du sang de centaines de globicéphales abattus. » s’est indigné Alex Cornelissen, directeur général de Sea Shepherd Global au sujet de ce nouvelle boucherie illustrée par le quotidien féringien jn.fo.
Lundi 29 juin 2015, 20 à 30 globicéphales ont été massacrés par les pêcheurs danois, protégés par les autorités. En effet, le bateau « Brigitte Bardot », a été bloqué par une frégate à l’entrée de la zone où les pêcheurs ont joué de leurs énormes crochets et de leurs couteaux tranchants pour tuer les dauphins pris au piège. De plus, l’accès par voie terrestre a été interdit et la police a été « agressive » indique le Capitaine Watson.
D’après les lois féringiennes qui régissent le grind, toute personne visitant les îles doit signaler aux autorités locales toute observation de baleines et de dauphins afin que ceux-ci puissent être abattus. Ceux qui ne respectent pas ces lois risquent d’être arrêtés et s’exposent à des poursuites. Les sanctions peuvent aller jusqu’à 25 000 couronnes d’amende, soit un peu plus de 3 000 euro, et deux ans d’emprisonnement.
250 dauphins massacrés, des défenseurs des animaux arrêtés
Jeudi 23 juillet 2015, Sea Shepherd rapporte qu’environ 250 globicéphales ont été massacrés sur les plages de Bøur et de Tórshavn. Il s’agit là de la journée la plus sanglante pour les globicéphales cette année sur l’archipel.
En outre, trois membres de Sea Shepherd (une Sud-Africaine, un Belge et un Luxembourgeois) ont été arrêtés et deux autres (une Italienne et un Français) ont été placés en garde à vue pour avoir tenté de protéger les dauphins ciblés lors de ce massacre.
« Il ne fait aucun doute pour moi que la marine danoise était présente à Bøur pour protéger ce grindadráp et que le massacre a eu lieu avec leur consentement total. Comment le Danemark, qui est soumis à des lois interdisant le massacre de cétacés (car il est membre de l’Union européenne, opposée à la chasse à la baleine), peut-il tenter de justifier sa collaboration dans ce massacre ? C’est incompréhensible« , a souligné le Wyanda Lublink, capitaine du Brigitte Bardot.
Le gouvernement danois, soutenu par le mutisme des grands médias, a donc toute sa responsabilité dans la perpétration de ces massacres d’un autre âge.
Sea Shepherd dépose un recours contre le Danemark
La lutte a récemment pris une autre tournure : l’organisme de protection des fonds marins a déposé un recours devant la commission européenne pour faire interdire le massacre aux îles Féroé. En effet, Sea Shepherd accuse le Danemark de violer trois conventions[8] dont la signature l’engageait à tout mettre en œuvre pour protéger les globicéphales.
Associée à la Fondation Brigitte Bardot, Sea Shepherd a envoyé une lettre ouverte à la reine Margrethe II du Danemark, appelant le pays à faire pression sur les îles Féroé pour faire abolir « une pratique aussi cruelle qu’inutile ». En l’absence de réponse, les deux organisations ont prévu de mener une campagne internationale contre le Danemark, dont ils jugent la complicité intolérable.
La réponse officielle de la Commission européenne est tombée le 25 septembre 2017 et se résume à « circulez, y’a rien à voir » : « la Commission a rejeté l’affaire et la réponse insuffisante que nous avons reçue indique qu’elle n’a pas correctement examiné le dossier et les arguments juridiques qu’il contient », s’indigne Sea Shepherd qui ajoute : « Nous avons demandé à la Commission de nous fournir ses justifications détaillées dans un délai de 15 jours ouvrables ».
2017 : plus de 1 600 cétacés massacrés
Le 25 septembre 2017, « 219 autres dauphins à flancs blancs ont été tués à Skálabotnur sur l’île féroïenne d’Eysturoy, et neuf autres globicéphales noirs à Hvalba. Cela porte les statistiques de 2017 à 1 605 petits cétacés abattus lors de 23 grindadráp pratiqués jusqu’à présent cette année » indique Sea Shepherd.
2018 : le bain de sang se poursuit…
Depuis le 22 mai 2018, le rabattage et le massacre de globicéphales se poursuit. Au 11 septembre 2018, 11 chasses ont été organisées avec un triste bilan dressé par Sea Shepherd : près de 600 dauphins ont déjà été tués…Les images, insoutenables, parlent d’elles-mêmes.
2019 : près de 700 dauphins massacrés
Mardi 27 août 2019, les équipes de Sea Sheperd ont assisté impuissantes au rabattage puis à la mise à mort de 98 dauphins globicéphales. Parmi eux de nombreux bébés et des femelles gestantes. C’est déjà le onzième massacre de l’année qui porte à 641 le nombre de dauphins tués depuis Janvier.
Le 9 septembre, 49 dauphins globicéphales ont été tués pour le 12ème Grind de l’année, portant le nombre de dauphins morts à 690…
Sea Sheperd se heurte à l’opposition autoritaire du Danemark qui mobilise ses frégates militaires contre les navires de l’association et a même commencé dès 2014 à procéder à la confiscation définitive de ses bateaux d’intervention.
« Quand on est contraint, comme je viens de le faire, d’assister impuissant au massacre de ces familles entières de dauphins, c’est finalement plus envers le Danemark qu’envers les féringiens que va mon ressentiment » – déclare Lamya Essemlali, Présidente de Sea Shepherd France et en charge de l’opération GrindStop en 2014. « Les féringiens s’accrochent à une tradition obscure issue d’un autre âge mais qu’ils considèrent comme faisant partie de leur identité. Le gouvernement danois lui est bien plus cynique, ses motivations sont purement politiques« . En effet, le Danemark cherche avant tout à calmer les velléités d’indépendance d’un archipel dont il convoite les importantes richesses maritimes. Face à des intérêts économiques colossaux, les dauphins ne font pas le poids.
« Tant que l’Union Européenne ne demandera pas des comptes au Danemark sur le déploiement d’une force militaire qui va à l’encontre des réglementations européennes, nous serons contraints d’assister impuissants au massacre de centaines de dauphins » s’indigne Sea Sheperd…
Les dauphins : des êtres sensibles, sociaux et intelligents
Selon Sea Shepherd et de nombreux biologistes, les globicéphales sont dotés d’une intelligence complexe, d’une conscience d’eux-mêmes et d’une grande solidarité entre membres d’une même famille : aussi l’agonie est un moment particulièrement atroce pour ces animaux. On peut d’ailleurs observer que les dauphins ne prennent pas la fuite, mais reviennent défendre les plus petits d’entre eux, pour finir tous massacrés…
2019 : un nouveau bain de sang
Fin mars, une nouvelle campagne de piégeage et de massacre de cétacés s’est mise en place. Entre 80 et 100 dauphins globicéphales ont été tués.
2021 : des dizaines de Grind et le plus grand massacre jamais réalisé
Du 26 au 27 juin 2021, « deux groupes de dauphins globicéphales ont été rabattus et massacrés sur les plages de Leynar et de Hvannasund. Au total 131 dauphins sont morts », s’indique Sea Sheperd
Ces scènes se sont répétées déjà 10 fois, comme le 17 août 2021 où un groupe de 38 dauphins globicéphales a été rabattu sur la plage de Leynar. Tous ont été massacrés sans distinction, comme à chaque fois ce sont des familles entières qui disparaissent d’un seul coup.
12 septembre 2021 : le plus grand massacre connu de dauphins aux îles Féroé
Le 12 septembre 2021, un massacre inédit a été perpétué avec le rabattage de 1 428 dauphins qui ont tous été tués, parfois dans des conditions immondes.
« Un super pod de 1428 dauphins à flancs blancs a été repéré au large de l’archipel. Le responsable local des grinds en charge d’autoriser ou non les chasses n’a pas été informé. C’est donc sans son accord qu’un autre responsable, pourtant non habilité à permettre ce grind, a donné l’autorisation d’encercler puis de faire parcourir plus de 40 kilomètres à ce groupe de 1428 dauphins pour les rabattre sur une plage et les tuer sans en épargner un seul dans un chaos sans pareil.
Il s’agit du pire massacre documenté aux îles Féroé. Certains dauphins ont été broyés par les pales des bateaux, d’autres ont été découpés vivants…
Un massacre effroyable qui a poussé des locaux à dénoncer le responsable de ce massacre qui a coûté la vie à 1 428 dauphins. Des voix commencent à s’élever sur ces îles où très peu s’exprimaient sur ce sujet jusqu’à maintenant.
Le responsable local a annoncé qu’il n’aurait jamais autorisé ce grind s’il avait été mis au courant » (Sea Sheperd).
« Le massacre innommable de la nuit dernière est un crime contre le Vivant et une honte pour l’Humanité. » Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France.
Rappelons que ces tueries sont toujours perpétrées dans un cadre familial avec les plus jeunes des spectateurs…
Que pouvons-nous faire ?
Nous assistons impuissants à ces tueries perpétrées à seulement 2 000 km de chez nous.
Nous avons toutefois un petit levier d’action : la pêche. En effet, les îles Féroé vivent de la pêche qui représente, avec le saumon d’élevage, plus de 95 % du total des exportations et environ 20 % du PIB de l’archipel.
Or il est courant de trouver du poisson originaire des îles Féroé en France. Les plus grandes enseignes proposent du poisson féroïen à la vente, mais aussi de très nombreuses poissonneries et épiceries indépendantes ou sites spécialisés en ligne.
Parfois, ce sont via des marques bien connues comme Findus, et parfois ce sont via les marques distributeurs comme Leclerc ou Carrefour.
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