Le Maroc devrait enregistrer une croissance de 6,3% de son produit intérieur brut (PIB) en 2021, après une contraction de 6,3 % en 2020. Cette croissance devrait être l’une des plus élevées dans la région Moyen-Orient et Afrique du nord, selon le FMI qui, jusque-là, tablait sur une croissance de l’ordre de 4,5 % au titre de l’année en cours, sous l’hypothèse que les effets de la sécheresse et de la pandémie s’estompent.
« Après une contraction de 6,3 % en 2020, le PIB devrait croître de 6,3 % en 2021, l’un des taux les plus élevés dans la région Moyen-Orient et Afrique du nord », a déclaré vendredi 10 décembre, le chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) pour le Maroc, Roberto Cardarelli. Ce dernier animait une conférence de presse à distance consacrée à la présentation des principales conclusions de la mission annuelle conduite par les services du Fonds pour évaluer la politique et les perspectives économiques du pays.
Cette évaluation de la période post-covid indique que l’économie marocaine s’est particulièrement bonifiée après la crise économique mondiale causée par la pandémie de coronavirus, grâce au maintien des mesures de relance budgétaire et monétaire. S’y ajoutent aussi, selon le FMI, les avancées notées dans les principaux secteurs exportateurs, le dynamisme des transferts des Marocains de la diaspora et les performances de l’agriculture.
« Grâce à une campagne de vaccination particulièrement efficace et à la riposte rapide des autorités, la crise sanitaire a été maîtrisée et l’économie marocaine se redresse… La reprise économique devrait se poursuivre au cours des prochaines années, malgré les séquelles de la pandémie », a ajouté Roberto Cardarelli.
Au mois de juin dernier, l’institution dirigée par Kristalina Georgieva (photo) tablait sur une croissance de 4,5 % en 2021.