Le président congolais Félix Tshisekedi s’est engagé lundi à veiller à ce que l’armée ougandaise, en intervention depuis le 30 novembre dans l’est de la RD Congo, ne reste dans le pays que le temps nécessaire à la lutte contre les rebelles ADF.
Dans son traditionnel discours annuel sur l’état de la nation, devant le Parlement réuni en congrès, le chef de l’État a évoqué officiellement pour la première fois cette intervention de l’armée ougandaise sur le sol congolais, déclenchée avec son accord.
Dès le début de son intervention, le président a affirmé sa détermination à « ne ménager aucun effort pour restaurer la paix et la sécurité » dans l’est du pays, en proie à la violence armée depuis plus de 25 ans. Une situation qui l’a conduit, a-t-il expliqué, à décréter début mai l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Cette mesure a permis, selon lui, de « faire bouger les lignes ».
« Des bastions jadis occupés par l’ennemi » ont été repris par l’armée, a-t-il notamment assuré. Mais « par ailleurs », a-t-il poursuivi, « certaines forces terroristes opèrent également dans d’autres pays voisins ». C’est le cas des ADF (Forces démocratiques alliées) « qui écument spécialement la frontière commune entre l’Ouganda et la République démocratique du Congo ».
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