Amnesty International a dénoncé, lundi 13 décembre, la « détention arbitraire » de deux journalistes togolais critiques vis-à-vis du pouvoir, arrêtés pour leurs propos dans une émission diffusée sur Internet, et a exigé leur libération « immédiate ». Ferdinand Ayité et Joël Egah, respectivement directeurs de publication du bihebdomadaire L’Alternative et de l’hebdomadaire Fraternité, ont été placés sous mandat de dépôt vendredi pour « diffamation et outrage à l’autorité », après des plaintes de deux ministres. Un troisième journaliste, qui a également participé à l’émission, a été entendu par le juge et placé sous contrôle judiciaire.
« La détention arbitraire des journalistes Ferdinand Ayité et Joël Egah est une atteinte à leur droit à la liberté d’expression. Les autorités cherchent à faire taire les voix critiques envers le pouvoir », a dénoncé Fabien Offner, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International. Selon lui, les deux journalistes ont été « placés en détention uniquement pour avoir tenu des propos dans l’émission “L’autre journal”, diffusée sur YouTube », dans lesquels « ils critiquaient deux ministres du gouvernement actuel ».
« Les propos tenus par ces deux journalistes, poursuit-il, ne devraient pas fonder leur arrestation ni aucune poursuite pénale. » Dans ce pays ouest-africain, les organes de presse sont régulièrement suspendus par la Haute Autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) à la suite de critiques contre le pouvoir.
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